10 AVRIL 1948 – 10 AVRIL 2026

La CÉRA-UPC propose le congrès d’union des Upc  le 10 Avril 2026 à Douala 3e

L’Union des populations du Cameroun(Upc) est en crise.   Près de 10 directions s’affrontent par médias interposés ou à travers les tribunaux. Pour endiguer sa chute, La Cellule d’étude, de réflexion et d’action deUPC (La CÉRA-UPC), véritable laboratoire d’idées du parti, est à pied-œuvre depuis un moment. Opérant comme médiateur et catalyseur d’unité, elle œuvre à créer des pôles de convergence. Objectif affiché : rassemblement, réconciliation, élection d’une direction   consensuelle via un congrès unique et inclusif.    Dans le texte ci-dessous, Ebénézer Ntock, l’animateur principal de la CERA-UPC, présente le statut et le mandat de cette cellule ainsi que le plan de travail de la médiation.

Introduction.

Créée le 10 avril 1948 à Douala III, l’Union des populations du Cameroun (UPC) est dans un désordre manifeste. Plus de 10 directions s’affrontent dans les médias, dans les tribunaux, etc. Cette une situation inédite ne laisse pas indifférent et ne ravit personne de sérieux qui milite pour le bien-être du parti. Toutes sont anti statutaires. Aucune d’elles n’est formellement reconnue par le Minat, mais deux à trois d’entre elles ont les faveurs du Gouvernement de l’État et l’une d’elles a fait ouvertement campagne pour le candidat du parti au pouvoir à l’élection présidentielle du 12 octobre 2025. Toutes sont rongées par ce même pouvoir et sont sous l’emprise du Minat qui tantôt laisse faire tantôt réprime, selon que les unes le saisissent pour interdire les réunions et les manifestations publiques des autres, et le pouvoir en place s’en frotte les mains. La confrontation de ces directions à cette élection a ravivé leurs conflits de personnes. Presque toutes préparent chacune son congrès de renouvellement ou de reconstitution de sa direction, sans les organes de base ni les organes annexes inexistants.

C’est dans ce contexte que La Cellule d’étude, de réflexion et d’action de UPC (La CÉRA-UPC), invite l’ensemble de ces prétendues directions rivales à un seul congrès ouvert à toutes et à tous ensemble, le 10 avril 2026 à Douala III. Tous les 10 avril de chaque année, les Upcistes célèbrent avec ferveur la création de l’UPC. C’est une date symbolique et réelle. Le 10 avril 2026 à Douala III est ainsi proposé pour cette raison.

  Statut et mandat de La CÉRA-UPC.  

La  CÉRA-UPC veut être le Laboratoire d’idées de l’UPC. Elle a été réellement créée en août 2023, avec le soutien constant des Sympathisants discrets et d’Anciens membres déçus des querelles de l’UPC, à l’occasion  de la rentrée politique de cette année-là. Confrontée à tant de conflits de directions, c’est donc dans des conditions difficiles qu’elle veut contribuer activement à toujours affronter les épreuves de ce désordre, en instaurant un climat de confiance au sein du parti et dans l’opinion publique, en créant des dynamiques et des mécaniques de solutions, pour ou contre les directions rivales du parti, dans le but de les réconcilier, dans la mesure du possible, et en mettant en place des pôles de convergences entre les organes de base du parti et les organes annexes, (UDEFEC pour les femmes et JDC pour les jeunes)., dans le cadre d’une mobilisation sans précédent, pour y élire une direction consensuelle, solide et stable et lui donner la ligne stratégique. Un défi passionnant et une ambition noble. Le congrès n’est pas tout, mais le congrès quand même.

Le contexte de la transition démocratique en péril et l’objectif de battre le pouvoir en place dans les urnes a justifié le thème de la grande épreuve en cours à l’élection présidentielle du 12 octobre 2025. La débandade à cette élection justifie celui de la grande épreuve supplémentaire en cours aux élections à venir.

On ne cesse de tourner en rond et dans le vide sur l’unité des UPC et on y a toujours échoué. La CÉRA-UPC veut y apporter sa contribution par sa médiation, comme une initiative et une méthode parmi tant d’autres de parvenir à assainir UPC et à le redresser, congrès ouvert à toutes et à tous ensemble ou même pas de congrès du tout, mais en gagnant pour cela les élections à venir, en faisant le pari qu’il n’y aura plus de pluralité d’investitures aux élections à venir, si son plan de médiation est respecté, parce qu’il n’y aura qu’une seule direction dès le 10 avril 2026 à douala III. L’objectif de se réconcilier étant de revenir au moins au plus haut niveau du nombre des Députés à l’Assemblée nationale. Ce qui implique de mettre un accent particulier sur les fiefs et les bastions qui sont les siens.

Plan de travail de la médiation de La CÉRA-UPC.

La médiation de La CÉRA-UPC vise à faire travailler ensemble celles et ceux qui refusent de travailler ensemble. Ce n’est pas faire preuve de naïveté, conscient des limites humaines. Les réconcilier est un dossier lourd qu’elle embrasse. Ce qui peut conduire à faire preuve de faiblesse et à excuser les manquements de telle ou telle partie en cause.  Assainir UPC et le redresser, c’est l’organiser pour les élections à venir et aller aux élections à venir, c’est pour organiser UPC. C’est donc en même temps une médiation de séparation, au regard de la légitimité procédurale des congrès rivaux, depuis le congrès raté de 2017, et une médiation de reconnaissance, pour les mettre au même niveau, en appelant à leur conscience et à leur responsabilité. C’est donc une médiation à finalités organisationnelle et électorale, permettant de les sortir du statut quo et les empêcher de confisquer le parti qu’elles fragilisent uniquement par leurs égoïsmes d’intérêt, pour aboutir à une synthèse sortant quasiment du vrac des directions, mais sans éluder ni escamoter la vérité des faits avérés sur les causes des échecs aux plans organisationnels et électoraux.

La démarche est prospective et repose sur les considérations générales, sur ce qui est commun aux Upcistes, sur un certain nombre d’hypothèses sur les évènements, et sur les questions et les réponses. Il y a un moment pour tout, et un temps pour chaque chose sous le ciel, a-t-on coutume de dire, et tout dépendra de la réception de cette médiation par ces prétendus dirigeants, d’une part, et des opportunités, d’autre part. Il va falloir aller à la rencontre de chacune et de chacun et ce sont les circonstances qui feront évoluer les choses. Ce ne sera pas facile pour autant sur une liste de celles et de ceux qui comptent, s’agissant des ressources nécessaires, et des les ressources adéquates.

C’est un projet à plusieurs étapes : les étapes préliminaires et les étapes de règlement des conflits. Le sens pratique recommande de se faire des relais à l’intérieur même de chacune de ces directions, pour assurer l’efficacité de ce plan et faire chemin ensemble, en se demandant pourquoi tant de directions et mettre en place des garanties de non répétition. Ce plan prévoit plusieurs rencontres avec ces directions, mais le temps est court jusqu’au 10 avril 2026, date prévue pour ce congrès d’union, mais il faut profiter de la prorogation des mandats des Conseillers municipaux et des Députés à l’Assemblée nationale. La CÉRA-UPC est optimiste et sûre d’atteindre son objectif, au regard de son plan, et souhaite vivement que l’effondrement de UPC en 2025 permette sa vitalité en 2026, le regain de sa puissance d’antan à fin que la décomposition de son organisation, marquée par la succession des scissions et des dissidences soit l’occasion de son renforcement par ce congrès ouvert à toutes et tous ensembles et d’où naîtra UPC à la conquête du pouvoir, et pour l’exercer au service des populations du Cameroun dans son ensemble.  Conclusion.

Les conflits internes entre les prétendues directions rivales enveniment l’organisation du parti dans ses organes de base et dans ses organes annexes. Tel militant de base soutient telle direction. tel autre assiste aux réunions de chacune des directions. Il y en a qui ne reconnaissent aucune de ces directions. Avancer le plan de travail  et l’accélérer dès mi janvier, ce n’est pas une volonté mais une nécessité. L’objectif est de réduire le nombre de directions et stopper l’augmentation du nombre de directions avant les prochaines élections. Se retrouver et parler d’une seule voix, c’est organiser le parti et préparer les élections à venir avec confiance, en mettant en place une commission préparatoire de l’organisation du congrès ouvert à toutes et à tous ensemble et une commission nationale des investitures aux élections à venir.