Il se tiendra à la Maison du parti de Bonanjo du 11 au 16 novembre 2024. Grosses découvertes en vue.
Organisé par l’Ong Fadec (Femme action et développement au Cameroun) et sous le haut patronage du Premier ministre, l’évènement s’annonce grandiose au regard des moyens mis en œuvre pour les préparatifs. Les organisateurs ont fait et poursuivent d’ailleurs le tour du pays pour sensibiliser les cibles potentielles, producteurs de manioc, transformateurs, vendeurs etc. Ils ont parcouru les communes à l’effet d’obtenir leur implication dans le festival All Kassava.
A ce jour, près de 3 millions de personnes à travers les 10 régions du pays ont entendu le message portant sur les enjeux de cette rencontre qui va mettre en lumière la valeur réelle du manioc. Une plante dont la renommée s’étend sur l’étendue du territoire et qui fait partie des habitudes alimentaires de la quasi-totalité des aires culturelles du Cameroun. Il est consommé en effet partout et sous diverses formes.
Dans un entretien accordée dans le magazine Page Jaune Online, madame Banlog Yvette Valérie, présidente de la Fadec, et promotrice de All Kassava souligne que ce festival est une plateforme de communication et de rencontre B2B autour du Kassava . Pour ce que qu’il représente dans le quotidien des Camerounais, le manioc mérite, à son avis, d’être développé davantage d’abord en raison du contexte sécuritaire qui fait planer sur le pays le spectre de la famine.
Au-delà des mesures préventives contre la faim, il s’est développé autour du manioc à travers les .âges des savoir-faire qu’il faut pérenniser. Le« Miondo », le Bobolo, le Mitumba véhiculent des arts culinaires à perpétuer. Et cela fait aussi partie des objectifs du festival, car s’inquiète Yvette Valery, « notre art se perd».
La Miss Kassava est attendue
Au Festival international du manioc qui se tient du 11 au 16 novembre à la maison du parti, l’entrée est libre. Les dix mille festivaliers attendus auront à visiter près de 120 stands. Dans l’espace restauration, ils auront à voir ou à découvrir des mets faits à base de manioc mais également des galettes, des boulettes, des saucisses, des beignets de manioc ou l’alcool de manioc. Une vingtaine d’institution et ministère partenaires y seront représentés. Plusieurs délégations étrangères seront de la fête. Celles du Gabon et de la Centrafrique auraient déjà confirmé leur participation.
Le Festival international du manioc c’est aussi un moment de réflexion. Des tables rondes seront organisées autour des problématiques relatives au manioc : la rareté de la main-d’œuvre agricole et l’exode rurale, la non subvention cette culture par l’Etat, l’absence du Miondo, du Bobolo, du Mitumba ou du gari dans les stands des grandes enseignes, la question de la transmission des savoirs culinaire etc.
Côté attraction, il est prévu au All Kassava un concours Miss Kassava : les candidates sont appelées à présenter chacun une recette de sa région et à expliquer ensuite la formule de préparation en sa langue.
Comments