Aménagement de la voirie urbaine : Le maire de Douala sur le terrain

Inspecter les chantiers de la Cud,  prendre connaissance des difficultés s’il y en a et du niveau d’avancement des travaux, tels sont les objectif  de cette nouvelle descente du maire sur le terrain. 

Dans les chantiers de la commune urbaine,  ce 24  janvier 2024, le maire de Douala, Dr  Roger Mbassa Ndinè  est en compagnie  d’une forte délégation constituée pour l’essentiel     des responsables de la Direction des grands travaux, de l’environnement et du cadre de vie. La  construction de la route Lendi-kotto-Logbessou, entre 8 et 9 Km, semble préoccupée    particulièrement Roger Mbassa Ndinè. « C’est une nouvelle route que la communauté   veut construire », dit-il. Il a  pu réaliser  en faisant le traditionnel tour des chantiers  qu’ici il y a des  difficultés. La route à construire est dans une zone où il y a beaucoup de ravalements : «  Il va donc falloir d’énormes remblais route puisse passer.  Qu’à cela ne tienne, la mairie est décidée à faire exécuter les travaux dans les délais,   dans deux ans.  Je me réjouis que l’entreprise en charge ait  déjà   fait   ses levées topographiques ».

Environ  9 Km à 11 milliards

L’autre  difficulté  évoquée est l’empiètement du tracé par les    constructions. Il va falloir aussi casser quelques maisons aux angles de la route. Les propriétaires des habitations concernées  doivent se  rendre à la mairie munis de leur titre foncier pour être éventuellement indemnisés.  Mais le maire émet des doutes quant à l’existence des papiers qui justifieraient leur installation.  Roger Mbassa Ndinè a appelé les riverains à accompagner la mise  en œuvre du bel et couteux ouvrage  (près de 11 milliards)  en construisant  aussi de belles maisons en bordure de la route et que celle-ci ne soit  pas envahie  par les  garages et des bars : « Cette zone doit être valorisée. Elle doit être une vraie  zone résidentielle  où les gens  viennent respirer de l’air frais parce qu’il s’y trouve encore de la verdure ».

Sur un  autre chantier visité par le maire, les casses s’imposent également. Il a été établi que  les constructions empiètent sur l’emprise publique. Elles doivent reculer de 4 mètres parce que  la route doit passer vaille que vaille indique vigoureusement l’édile de la ville. Les propriétaires  ont été déjà été informés et doivent  justifier leur installation  qui ne leur mettra pas pour autant à l’abri des casses. Soit ils cassent eux- mêmes pour libérer  l’espace destiné  à la route, soit la communauté urbaine s’en charge  avec le concours des forces maintien de l’ordre. Comme à son    habitude monsieur le maire a eu l’assurance    qu’il y aura le  trottoir : «  c’est prévu monsieur le maire  1 mètres de chaque côté » répond le chef chantier.