Le premier bébé de Smelo bientôt sur le marché
La session d’écoute de « Looking for love » qui a lieu aux Editions d’Alexandre à Deido (Douala) ce 27 février a permis aux journalistes d’apprécier cette œuvre musicale singulière et de bonne facture.
Looking for love, 11 titres que les invités découvrent les uns après les autres pour un premier jet. En cette soirée très musicale, Ils sont bien installés dans les différents compartiments des Editions d’Alexandre, un espace richement décoré dédié aux échanges d’idées notamment sur l’art (littérature, musique…) et qui propose en plus des services de restauration. Le dérouler de l’album fait vivre des instants d’émotion qui changent en fonction des titres car l’album Looking for love offre à écouter différents rythmes qui s’alternent : cadencé, cool, mélancolique.
A la fin, une salve d’applaudissent envahie les lieux pour dire « Bravo l’artiste ». Un journaliste en est si émerveillé qu’il dit avoir de la peine à faire le lien entre cette œuvre sublime et son auteur aux allures trop modestes. Nietzsche l’a proclamé, « des gouts et des couleurs, on ne discute pas » mais Looking for love, A la recherche de l’amour, est une beauté artistique indéniable, agréable à l’oreille, original. Rien à voir avec du bruit sonore qui pollue l’environnement musical au Cameroun, ou du copier-coller que les jeunes affectionnent aujourd’hui par facilité. Smelo est sorti des sentiers battus bien qu’il soit entre plusieurs genres, RnB, Afrobeat, du Mbolè etc.
Sortie officielle 7 mars
Interrogé sur les influences qu’il a subies, il peine à citer le moindre nom. Il aime dire à ceux qui veulent savoir qu’il a « plusieurs pères ». L’artiste a vécu en effet de « très nombreuses influences » au-delà de celle de maman, une actrice de théâtre et de papa, Théodore Kayesse, journaliste, critique d’art et enseignant à l’Institut des Beaux-arts de l’Université de Douala. Un observateur a dit à juste titre que Smelo est né des « entrailles de l’art ».
Le deuxième moment de la soirée est l’occasion de s’arrêter sur les 11 titres et échanger avec l’artiste autour des messages qu’ils véhiculent. Des messages qui évoquent l’amour. L’amour qui permet de laver le linge sale en famille, de trouver sa place dans la société en respectant celle des autres (titre 5), l’amour qui manque dans le NOSO et qui fait tant pleurer au point de faire tarir les larmes de l’artiste, Wata don finish for my eyes, (4e titre), l’amour qui manque et pousse Smelo à poser des questions à ce QUELQU’UN (titre 6) qui, pense-t-il, est le pourvoyeur des réponses.
Esprit libre, passionné, non conformiste, l’œuvre de Smelo laisse transparaitre ces traits de caractère. En tout cas pour un coup de d’essai, il a fait un coup de maitre, un bon présage pour une grande carrière musicale qui ne le tient pas pour autant loin de l’architecture, sa formation de base. Art empire annonce la sortie officielle de l’album pour le 7 mars prochain.
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