Dr jérémie Sollè, 1er adjoint au maire de Douala a présidé au stade de Dikolo ce 22 juillet la cérémonie de clôture dans une ambiance de fête et de liesse populaire.
Besua, lutte traditionnelle pratiquée par les peuples de la cote, a réuni au stade de Dikolo à Bonabéri de nombreux lutteurs venus des 4 coins du pays. Pendant 3 jours, ils ont fait la démonstration de leur capacité à résister ou à terrasser l’adversaire. Ils relevaient de plusieurs catégories (seniors, cadettes et minimes). Les compétiteurs ont rivalisé d’adresse pour remporter de nombreux trophées mis en jeu. Le spectacle était de haute facture. « Je suis venu ici avec l’intention de donner le meilleur de moi-même et je l’ai donné », se réjouit un lutteur de la région de l’Est dont les performances ont impressionné bien de spectateurs. Ces derniers ont pris massivement part à cet événement très particulier organisé par la Communauté urbaine de Douala (Cud) à travers sa Direction de la culture, des affaires sociales et de la jeunesse et sport. « La principale innovation de cette édition aura été la présence des minimes, preuve que la relève se prépare, explique Kingue Edjenguele le chef d’orchestre de cet événement.
« Les catégories minimes étaient là, preuve que la relève existe »
« En plus de son désir de procurer de la joie aux habitants et valoriser nos cultures, le Besua s’inscrit aussi dans la mouvance de la Cud visant à trouver une personnalité culturelle à la ville de Douala », a indiqué Dr Sollè. Malgré quelques imperfections liées à l’organisation, le représentant du maire de Douala reconnait néanmoins que celle-ci a évolué dans le bon sens de la première à cette troisième édition qui s’achève. Les choses, dit-il, sont en train de monter en puissance et le futur s’annonce certainement plus rayonnant : « la prochaine édition pourrait se tenir au stade d’Akwa, elle sera mieux organisée, la communication sera améliorée et les compétiteurs viendront encore, nous l’espérons, de tout le triangle national ». La Cud est déterminée, soutient Jérémie Sollè, à faire de cette compétition de lutte traditionnelles un évènement majeur de la ville de la capitale économique du Cameroun…. Elle pourrait aussi prendre une dimension internationale, pourquoi pas. »
Après 3 jours de « lutte », les lampions se sont éteints sur l’édition 2024 de Besua, une édition que Kingue Edjenguele place sous le signe de l’ouverture : « A l’ origine, la compétition était limitée à la ville de Douala, elle s’est étendue au niveau national. On a aujourd’hui 9 ligues régionales en plus de la ligue du Littoral qui est le partenaire technique. Nous remercions monsieur le maire de la ville d’avoir pris l’initiative d’organiser ce tournoi».
Kingue Edjenguele s’est dit satisfait de son dérouler et de l’encadrement des lutteurs venus d’autres localités notamment au niveau de l’hébergement, « la ville a pris des dispositions pour les ménagers ». Rendez est pris pour 2025.
Comments