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Le président de la Commission spéciale, Dr Mbassa Ndinè, poursuit l’installation des mandataires.
Après Douala 1er, Douala 4e et Douala 6e, il a procédé ce 17 septembre à l’installation des mandataires à Douala 2, Douala 3 et Douala 5.
Ils sont pour Douala 2, Ntonè Ntonè Fritz et Inoussa Mefire ; Douala 3, ketchanga Célestin et Wapi Nzengo Geneviève et pour Douala 5, Pokossi Elise et Kom Hervé Emmanuel. A Douala 5, la cérémonie d’installation commence par la lecture des actes de nominations et des textes du parti qui encadrent la campagne électorale. Par la suite le président de la Commission spéciale, Dr Roger Mbassa Ndinè varappeler aux mandataires leur mission qui, dit-il, doivent refléter les directives du parti et tient en deux points.
D’abord la vérification de la crédibilité des personnes à déployer sur le terrain. Elles doivent être des hommes et des femmes dont le message porte, qui acceptent de porter le message du Rdpc, qui sontcapables de convaincre. Dans le cadre de la campagne électorale 2025 qui s’annonce dure, il ne s’agira pas seulement de conforter les militants duparti ou de s’assurer qu’ils sont toujours là mais de ratisser large, en allant convaincre aussi les sympathisants, c’est pour cela, souligne Mbassa Ndinè, qu’il existe des commissions locales.
« Il ne fait pas de doute que notre candidat sera attaqué sur son âge, le délabrement des routes, l’enlèvement des ordures, le chômage jeune et autres , pas besoin d’être toujours sur la défensive , il faut que nous ayons des arguments convaincantspour ne pas laisser les gens tomber dans les bras de ceux qui leur vendent le rêve. Il faut qu’à l’issue du match du 12 oct. Paul Biya l’emporte… », parole du président.
Les hommes et les femmes capables de convaincre
La deuxième mission dévolue aux mandataires est d’apporter un appui à la commission des zones dans la recherche des financements tout en veillant à ce que les gens ne se marchent pas sur les pieds.
Roger Mbassa Ndinè a apporté également les clarifications sur la commission spéciale de Douala qu’il préside. Celle-ci fonctionne en effet de manière autonome, dispose son propre budget, donc nedépend ni de la commission régionale (même si elle travaille en collaboration avec elle) ni d’aucune autre structure locale. Elle relève directement du Comité Centrale.
Le Rdpc a changé la configuration des structures en charge de la campagne au regard de celle de 2018. Pour 2025, il a été créé 12 régions électorales, soit les 12 régions administratives classiques et deux régions électorales spéciales que sont Douala et Yaoundé. Douala a, pour ainsi dire, le statut d’une région électorale. Cela doit être bien compris de tous, dit le président de la commission spéciale, pour éviter les errements.
Revenant sur cette région, Mbassa Ndinè fait remarquer qu’elle fait l’objet d’une attention particulière au regard de son poids électoral, près de 2 millions d’électeurs inscrits selon les données provisoires. Il va de soi, reconnait-il que le score dela capitale économique aura un impact considérable sur le résultat final. Au-delà du nombre important d’inscrits, Douala préoccupe en raison aussi des résultats peu louables enregistrés à l’élection présidentielle de 2018. Pour Mbassa Ndinè, « Il ne s’agit pas de répéter les résultats passé ». Partout où le président de la commission spécial est passé,l’accueil a été chaleureux. A Douala 3e c’était une véritable liesse populaire. Comme avant à Douala 1er, Douala 4e et Douala 6e, les installations ce 17 septembreà Douala 2, 3 et 5 étaient assorties des mêmes messages sur la mission des mandataires et les stratégies pour faire gagner le candidat du Rdpc.
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