Suite à cette convention signée le 4 juin dernier à la Cud, le Cmb est appelé à devenir un établissement public à caractère social placé sous la tutelle technique du Minas et la tutelle administrative et financière de la Cud.
Il s’agit de l’aboutissement d’un processus, d’un travail collectif considérable entrepris depuis mars 2012 par le Ministère en charge des affaires sociales et la Communauté urbaine de Douala. Roger Mbassa Ndinè rappelle que « les deux parties avaient alors signé une convention pour un projet pilote de construction d’un centre multifonctionnel pour personnes handicapées dont l’appellation a été modifiée par la suite afin de couvrir tous les autres types de vulnérabilité. C’est ainsi qu’est né le Centre multifonctionnel de Bépanda.»
La fin de la phase pilote marque donc le début d’une nouvelle ère, celle de l’entièreté de la gestion du Centre par la Communauté urbaine de Douala (Cud). Celle-ci doit en faire d’avantage un instrument d’épanouissement des populations ciblées, à savoir les personnes vulnérables. Dans son allocution, la ministre des Affaires sociales, Irène Pauline Nguene a évoqué pour le déplorer le fait pour ces personnes d’être souvent victimes de discrimination et de marginalisation : elles ne bénéficient pas toujours d’une éducation et d’une formation professionnelle appropriées pour accéder au marché de l’emploi…En outre, le non-respect de leurs droits spécifiques dans plusieurs aspects de la vie sociale ne facilite pas toujours la reconnaissance de leur dignité ainsi que les valeurs qui leur sont inhérentes.
Que le Cmb ait rayonnement au de-là de la ville de Douala
Pourtant, estime le Minas, par de là leur déficience et en dépit des préjugés et obstacles divers, les personnes vulnérables particulièrement les personnes handicapées disposent d’un potentiel économique dont la prise en compte s’avère urgente et nécessaire. « Le Centre multifonctionnel de Bépanda est une meilleure réponse à ces préoccupations si nous voulons garantir l’émergence de notre pays à l’horizon 2035 ».
En effet, pour contribuer à favoriser le développement global et l’insertion social de ces personnes et les autres catégories des personnes vulnérables le Cmb, conformément à ses objectifs, met à leur disposition une gamme de service et de programmes variés, du personnel spécialisé, qualifié et des équipements modernes adaptés au besoin de ses bénéficiaires tout en leur garantissant la meilleure expérience possible durant leur phase d’accompagnement. C’est le sens de la signature de la convention de ce jour ». Avec elle, le Cmb devient un établissement .public à caractère social placé sur la tutelle technique du Minas et la tutelle administrative et financière de la Cud. Pour Roger Mbassa Ndinè, il s’agit d’un défi qu’il faut relever. La ministre a promis de respecter ses engagements et de jouer pleinement son rôle de tutelle technique. Cela implique l’accompagnement du Cmb dans la mise en œuvre des orientations du gouvernement en matière de protection sociale des personnes socialement vulnérables.
Le Cmb aura besoin du soutien de l’ensemble des forces communautaire de la région du Littoral, les administrations publiques, du secteur privé etc. Le Minas a recommandé au maire de contacter les partenaires, de nouer les partenariats pour la mise en œuvre des projets du Cmb. Elle a exprimé le vœu que le Cmb rayonne au-delà de la ville de Douala.
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