RSE au Pad, un service en voie de développement
Dans le cadre de la célébration des 150 ans du Port de Douala, il s’est tenu les 2 et 3 octobre derniers au Pad un colloque scientifique sur les métiers du port. Parmi les sujets de réflexion, la Rse et Le développement durable.
Cyrus Ngo’o, le Directeur général du Port Autonome de Douala(PAD) est le chef d’orchestre de cette célébration. Au sein du comité d’organisation, Il est représenté par le Dg de la RTC, Lin D. Onana Ndo. Sur le panel 6, le thème central est « Rse et développement durable ». Monsieur Isaac Bernard, Ndoumbe Berick , professeur des universités et Enseignant à l’Essec business school de l’Université de Douala et président de l’Association des auditeurs en responsabilité sociétale des organisations est en face d’un auditoire constitué pour l’essentiel des étudiants. Il doit exposer sur « L’Examen des initiatives de développement durable mise en œuvre par le Port de Douala-Bonabéri ».
Pour comprendre la Rse, son objet et le lien avec le développement durable, monsieur Ndoumbè commence par les définitions. Ainsi, la RSE, selon l’Union européenne, est « l’intégration de l’entreprise, de façon volontaire, des préoccupations d’ordre social et environnemental dans ses activités commerciales et dans ses relations avec les parties prenantes ». Les parties prenantes sont tous ceux qui peuvent avoir ou subir un impact du fait de l’existence de l’entreprise.
Le développement durable fortement lié à la Rse, poursuit l’enseignant, se définit comme tout développement qui permet de résoudre les problèmes de la génération présente sans compromettre la possibilité pour la génération future de résoudre les leurs. Il a 3 piliers, le pilier économique : quel que soit ce que l’entreprise fait, elle doit rester économiquement rentable, économiquement viable.
« Nous avons une Rse plus sociale qu’autre chose »
Le pilier social ou sociétal : l’entreprise doit tenir compte de ce que les hommes qui sont à son service doivent travailler dans certaines conditions. Les managers doivent pouvoir comprendre que si un collaborateur n’est pas épanoui dans son entreprise ou son travail, il ne peut pas être productif. La Rse intègre le volet social dans la gestion de la ressource humaine donc, les managers doivent être sensibles aux préoccupations sociales de celle-ci.
Le troisième pilier c’est le pilier environnemental : si le fonctionnement de l’entreprise a un impact négatif sur l’environnement, elle doit s’efforcer de la réduire. La Rse est la mise en œuvre des Objectifs du développement durable (ODD) dans une organisation ou dans une entreprise », affirme le prof. Il y en a 17 que les pays ont ratifiés.
Avant d’aborder l’opérationnalité de la Responsabilité sociétale de l’entreprise au Port autonome de Douala, madame Elvire Moukoko, la Directeur de la Rse fait d’abord cette observation : « Nous avons une Rse plus sociale qu’autre chose. Quoi qu’on dise, nous ne pouvons pas, en la matière être au même niveau que les occidentaux. En tant que pays en voie de développement, nous n’avons pas les mêmes objectifs. Le PAD poursuit, dit-elle, les objectifs du développent durable comme l’éducation, la santé, la culture qui reste encore à un niveau un peu embryonnaire chez nous ».
A propos de la genèse de la Rse au port de Douala, le début de sa mise en œuvre est récent. Il remonte au décret présidentiel de 2019 portantes réorganisations des missions du Pad. Conformément à la décision du chef de l’Etat, il faut désormais une gestion du Pad qui intègre la Rse et la durabilité environnementale. Depuis lors, fait savoir madame RSE du Pad, le Dg a signé des accords avec divers parties prenantes à l’instar de la communauté Sawa, avec les institutions universitaires. Il soutient le mérite dans les établissements scolaires et la santé à travers des dons d’équipements sanitaires « établissements hospitalier. Ce n’est pas encore à son niveau optimal, mais l’ouvrage Rse est en construction.
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