COMMUNAUTE URBAINE DE DOUALA:85 % DES RECETTES RECOUVREES EN 2022

Dans les faits, ces résultats se traduisent par un recouvrement des recettes de l’ordre de 85,96% en valeur relative et 61 milliards 157 millions 685 mille 395 Fcfa en valeur absolue, sur les 69 milliards 333 millions 770 mille 395 Fcfa initialement arrêtés après plusieurs ajustements. Des résultats salués par le représentant de l’État à cette session. « Je dois dire que je rentre satisfait. Lorsque nous avons examiné les documents soumis à notre appréciation, les recettes sont en hausse. Le budget qui était prévu à 69 milliards, on a pu le réaliser à hauteur de 61 milliards. Ça, c’est à féliciter, parce que le taux de recouvrement est assez appréciable. Nous sommes à plus de 80%. On l’a également observé dans les autres communes d’arrondissement. Ça veut dire que les exécutifs communaux et même les organes délibérants ont fait beaucoup d’efforts dans le cadre du recouvrement des recettes. Je pense qu’il y a encore une difficulté en ce qui concerne le recouvrement des recettes propres. Le rythme n’est pas assez », regrette Benjamin Mboutou, préfet du Wouri. Aussi a- t- il salué le développement des infrastructures dans ville. « Vous même vous observez comme nous qu’il y a réhabilitation de beaucoup de ponts. Beaucoup de routes au niveau du centre urbain et peri- urbain ont été réhabilitées; elles sont même encore en voie de réhabilitation. D’autres dessertes ont été créées à Bonaberi, à Douala 3 ème et même du côté de Douala 5 ème. En somme, il y a un effort qui été fait « , se réjouit – il. En effet, la métropole économique a les allures d’une ville en chantier. Routes, drains sont en construction.  » Nous avons fait des routes en pavés, nous avons construit des drains, nous avons curé les caniveaux, nous avons fait de l’éclairage public, on a essayé de faire ce qu’on pouvait, soutient le maire de la ville, Dr Roger Mbassa Ndinè.

Seul ombre au tableau et pas des moindres, la lourdeur  des procédures de passation de marchés que dénonce avec véhémence l’édile de la ville. Qui selon lui représente un véritable obstacle à l’exécution de son plan d’action.  » Nous n’avons pas été à mesure de dérouler notre plan d’action à 100%  comme nous le souhaitions pour deux raisons : d’abord, à cause des lourdeurs des procédures de passation de marchés. Vous savez qu’un budget s’exécute essentiellement par les marchés. Nous avons eu du mal à passer les marchés dans les délais. Deuxième chose, notre argent n’est pas liquide », justifie- t-il.