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Selon le décret y relatif, il autorise le Ministre de l’économie, de la planification et de l’aménagement du territoire (MINEPAT) à signer un accord de crédit avec la Banque internationale pour la reconstruction et le développent. Crédit destiné au financement du Projet de mobilité urbaine de Douala(PMUD).
Ce vaste projet qui intègre le Bus rapid transit(BRT) vise à doter la ville d’un système moderne de transport de masse, « à améliorer la mobilité urbaine et à soutenir un développement urbain et économique inclusif le long de certains couloirs de transport rapide par bus ». Il a également pour objectif d’accroire la densité routière pour une desserte optimale des différents quartiers de la ville. Il est prévu à cet effet l’aménagement de 80 km de route, un échangeur à Ndokoti, le déploiement du transport par autobus rapide sur 28 km.
Un développement urbain et économique inclusif
La mise en œuvre du PMUD entrainera forcement la casse ou les expropriations. En février dernier, Roger Mbassa Ndinè disait, tout confiant, au cours d’un point de presse, qu’il donne à Promote, que la question d’indemnisation va être réglée : « Nous avons déjà identifié tous ceux qui seront impactés par ce projet. Il n’y a pas de soucis à se faire ». 12.4 Milliards est le montant qui y sera consacré a-t-il fait savoir. A écouter le maire, tout devrait se passer à ce niveau sans anicroche.
Avec le PMUD et l’avènement du BRT, les populations de la capitale économique veulent croire enfin à un changement radical du décor d’une ville envahi par les moyens de transport artisanaux dénommés mototaxi et malheureusement incontournable ou presque. Elles veulent croire à un niveau d’embouteillage modéré aux heures de pointe à Ndokoti, le plus grand carrefour de la ville et point de jonction de nombreux quartiers. Elles veulent croire enfin à la détermination du maire de Douala, Roger Mbassa Ndinè, à améliorer la mobilité urbaine et par conséquent à faire de Douala une ville attractive pour les investisseurs.
D’après les services de la mairie de ville, le Projet de mobilité urbaine de Douala est structuré autour de cinq composantes :« renforcement institutionnel et professionnalisation des opérateurs de transport public existants ; infrastructure routière urbaine, flotte et système de transport de masse et mise en œuvre des opérations de réinstallation involontaire des personnes ; développement axé sur le transit autour du système de transport de masse par BRT , gestion du projet et renforcement des capacité ; réponse d’urgence contingente incluse pour apporter des ressources de crédit non engagés afin de couvrir les intervention d’urgence.
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