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CONSTRUCTION DES VILLES DURABLES ET RÉSILIENTES

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Les professionnels des médias désormais outillés pour y contribuer

Du 21 au 23 Juillet 2025, ils ont été instruits sur le concept du journalisme territoriaux et de solution au cours d’un atelier de formation organisé à l’initiative de la Plateforme urbaine du Cameroun.

Un contenu dense, des formateurs de qualité, une bonne trentaine de participants, professionnels des médias et membres des cellules de communication des communautés décentralisées (Douala 1er, 3e, 4e, 5e et 6e), la formation   s’est achevée ce 23 juillet.  A la cérémonie de clôture, le sentiment de satisfaction est lisible autant sur les visages des organisateurs que des apprenants.  L’atelier répondait, dira Carole Yemelong,   journaliste et  formatrice , à un triple objectifs  : « améliorer la vie des populations en mettant sur pieds des villes durables et inclusives,  renforcer les mécanismes de gestion du territoire et de planification urbaine et  améliorer la connaissance et l’accessibilité des données urbaines.

Pour y arriver cependant un préalable : « connaitre les territoires ». Sur ce,   l’experte Mirelle Bisseck s’est voulu clair : « Si je connais mon territoire, si j’ai les outils pour mieux le gérer je peux mieux faire mon devoir ». Pour cela, la Plateforme urbaine du Cameroun a mis sur pieds des projets pilotes d’adressage et de digitalisation du territoire, à l’instar de MANOC APP ou la PLATEFORME-URBAINE.CM.   D’entrée de jeu, les participants ont été édifiés sur les problématiques de l’espace urbain, de l’impérieuse nécessité d’une planification, d’une gestion efficace de l’espace, d’une vision à long terme pour implanter les maisons dans un lieu donné.  Les experts ont également passé au crible les termes « Gestion des déchets, rénovation urbaine, restructuration, collecte sélective des déchets etc.

A propos du journalisme urbain, il exige forcément un certain niveau de culture sur le territoire d’où cette recommandation de Rodrigue Tongue, journaliste de renom et formateur :   « il faut se cultiver, lire les bulletins d’information des mairies, regardez les sites web».  Un reportage qui vise à interpeller les citoyens doit être documenté, il doit partir, dit-il, des faits. Des précautions doivent être prises par le journaliste pour éviter la fausse ou la mauvaise information.

Eviter la fausse information

Les organisateurs de cet atelier ne se sont pas contentés des cours magistraux, ils ne se sont pas limités à dispenser les enseignements théoriques. Pour toucher du doigt certaines réalités, une descente a été organisée sur le site des logements de la SAD à MBANGA JAPOMA.  A la suite de cette descente, les apprenants ont eu droit à deux interventions, celles   de Rolland Tsapi et le professeur Thomas Atenga,deux sommités du journalisme engagés. Leurs exposés ont étéfocalisés sur la      responsabilité sociale des médias dans ces nouvelles spécialités que sont les journalismes territoriaux et de solution.

Au terme de trois jours de travaux, le chef de projet madameNivelon a adressé ses remerciements aux participants pour leur assiduité, leurs interventions de qualité qui ont montré à quel point ce moment de partage était nécessaire. Dans un contexte où les enjeux de pluralité, d’inclusion et de gouvernance locale deviennent de plus en plus urgents, elle assure que le rôle du journaliste, premier relais entre les institutions et les citoyens, est plus que jamais essentiel.

Parce que cette formation aura permis aux professionnels des médias d’approfondir leurs connaissances des enjeux urbains, madame Nivelon a dit son espoir de voir émerger les productions qui mettent en lumière les initiatives positives, les solutions locales qui montrent que le changement est possible à tous les niveaux.

Elle a adressé également ces sincères remerciement à l’équipe des formateurs  pour la richesse des contenus, au maire de la ville et le délégué de l’université de Laval à Montréal  dont la présence témoigne de l’importance accordé à la collaboration entre les institutions pour  construire la ville plu résiliente.

Présente quasiment pendant toute la période de formation, un remerciement spécial a été adressé au quatrième adjoint, au maire Mme Marie Dine Adzongo qui a présidé la cérémonie d’ouverture.

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