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FORMATION LEO LAGRANGE-CAMEROUN/ L’ASSOCIATION POUR L’INTEGRATION DES PERSONNES HANDICAPEES AU CAMEROUN (AIPHC) : SUITE ET FIN

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L’atelier de formation sur le « Renforcement des capacités en gestion des activités génératrices de revenus (AGR) des femmes vulnérables et celles vivant avec le handicap » qui s’est tenu   à Douala du 26 au 29 nov. 2024 a enregistré une trentaine de participants. Le 29 novembre, ces derniers ont reçu des attestations de fin de formation en plus d’un kit de produits nécessaires à la mise sur pied d’une petite activité.

Assoum Adèle veuve Kingni, Moundo Njoh épse Ndame, Djeutsob Laurette, Ngo Nemba Juliette,  Mezame Salamatou……   le Chargé des affaires générales à Léo Lagrange, Penda Philbert,  va lire  les 38 noms qui figurent sur la liste, soit 38 personnes à qui il  remet   les attestations à tour de rôle. En même temps, les photographes, dans leur empressement habituel, tentent d’immortaliser les instants précieux. Parmi les récipiendaires figurent 3 formateurs à la compétence avérée : Ngobo Mbonjo Catherine Laure,   David Edibe et  Yakam Djomo Laurette.

Ils reçoivent aussi des attestations. Des attestations qui résonnent comme une reconnaissance du travail bien fait. Elles  sont délivrées dans  une atmosphère assez joyeuse   à Espace Nem à Bonewoda  où se déroule  depuis  trois jours l’atelier de formation organisé par l’Association pour l’Intégration des Personnes Handicapées au Cameroun (AIPHC) et la Fédération Leo Lagrange-Cameroun (FLLCA) en prélude  à la Journée mondiale  des personnes handicapées.

Les apprenants dont l’engouement et l’assiduité ont été remarquables tout le long de la formation   sont   heureux pour ce qu’ils ont pu acquérir : De Ngobo Mbonjo Catherine, ils ont appris les techniques de préparation des Pop-Corn et des cacahuètes salées et enroulées. Ils ont été édifiés sur la stratégie pour assurer un meilleur dosage de sel. Yakam Djomo Laurette a enseigné la méthode de fabrication des croquettes et autres grignotines.  Chez l’une comme chez l’autre, la formation a été pratique.

De bons et de mauvais points

David Edibe a su expliquer en français facile   aux participants    les termes à priori complexes comme « management »,   «comptabilité », «bilan », « actif-passif » etc. Il est parvenu à leur faire comprendre la nécessité pour ceux et celles qui exercent une activité génératrice de revenus de tenir un bilan qui, à l’image d’un tableau de bord, permet de s’assurer que l’on est sur la bonne voie ou non.

Prenant la parole au nom des participants, Mezame Salamatou va remercier les formateurs puis les organisateurs pour cette heureuse initiative qui leur a permis d’acquérir des outils de gestion, des   techniques de production et de vente. Le tout en vue de l’autonomisation des femmes vulnérables et celles vivant avec un handicap. Cerise sur le gâteau, chaque apprenant a reçu de la matière première (farine, sucre, arachide, huile produits transformés issus de la formation) pour renforcer son stock ou démarrer une petite activité  et un fascicule  sur la gestion administrative d’une AGIR. Pour sa part l’AIPHC a reçu 50 kg de farine, 50 kg d’arachides, 50 kg de sucre….. de quoi créer une structure au profit des personnes handicapérdes.

Avant de clore cette session de formation, Le Directeur de développement associatif à Leo Lagrange-Cameroun, Monsieur MPONDO NGANDO va distribuer comme à son habitude les bons et les mauvais points. De bons à celle qui s’est distinguée par sa manie de toujours bien ranger les ustensiles, de tout nettoyer et de mauvais aux retardataires intraitables.

 

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