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Forum économique de Douala

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Le Port autonome de Kribi expose son potentiel

L’institution a activement pris part à la première édition du Forum économique de Douala.

En deux ans d’existence, ce jeune loup aux dents longues pourrait-on dire, a réussi à se faire une place dans marché  autrefois contrôlé par le Port de Pointe-Noire. À ce jour, le Port de Kribi représente 17% de part du marché, faisant de lui le leader du marché dans le segment transbordement en export. Pour arriver cette performance, le PAK a prioritairement concentré tous ses efforts de communication et de promotion en direction de son cœur de cible que sont  les acteurs de la chaine logistique et les opérateurs économique auprès de qui, il a effectué une cour assidue pour promouvoir la destination Kribi. « Il était important pour nous que nous nous déplacions, nous allions  rencontrer ces acteurs au Pays-Bas, en Suède où il sont basé afin de les convaincre de ce qu’il faut que leurs navires fassent désormais des escales au Port en eau profonde de Kribi plutôt qu’à Pointe noire ou à Lomé. Nous avons également fourni beaucoup d’efforts pour convaincre les opérateurs économiques. C’est-à-dire ceux-là qui peuvent décider de faire sortir leurs marchandises par Kribi », justifie Patrick Loumou, responsable du pôle stratégie à la cellule de communication du PAKet  depuis le début de cette année le PAK a s’est tourné sur le plan national. Il a engagé une vaste compagne de communication nationale qui déploie  sur des panneaux géants partout dans les grandes villes du pays. Ainsi, le PAK n’a pas manqué cette occasion de prendre part au  Forum économique de Douala bien que consacré au développement et l’attractivité de la ville de Douala. D’ailleurs, dans son exposé  Patrick loumou a démontré que le Port en eau profonde de Kribi peut contribuer au désengorgement de la métropole économique. Mettant ainsi en avant l’un de ses principaux atouts notamment son empreinte foncière.  « Le Port en eau profonde de Kribi est bâti sur une réserve foncière d’un peu plus  126.000 ha. Dans ces 126.000 ha, il y a 22.000 ha qui sont tout bonnement réservé pour des activités économiques, industrielles et logistiques. Une réserve comme celle-là est à la disposition des opérateurs économiques qui se sentent étouffés dans les ports comme celui de Douala. Au moment où je vous parle, il y a environ sept entreprises qui sont déjà installées dans ces espaces», a-t-il fait savoir. Autre point de l’exposé du communicant du PAK à ce forum était le rôle de PAK dans la croissance du Cameroun.

Sur ce point, la fille ainée des grandes réalisations est un véritable vecteur de croissance du Cameroun. Construit pour deux raisons, ce port visait  premièrement à combler le déficit que notre pays avait en matière d’infrastructures portuaires de haut niveau. « Nous sommes entourées d’un certain nombre de pays tels le Congo Brazzaville qui possède son port en eau profonde notamment à Pointe Noire, le Gabon qui possède deux ports en eau profonde, la Guinée Equatoriale qui possède également deux ports en eau profonde et le Nigéria qui en compte environ trois. Jusqu’en 2013, nous étions le seul pays de la sous-région qui ne possédait pas de port en eau profonde. Ainsi, nous avons rattrapé le retard que nous accusions par rapport aux pays voisins», se satisfait. Deuxièmement, il devait servir d’élément de valeur ajoutée à nos matières premières. Aussi, a-t-il été construit pour servir de porte de sortie des matières premières.

Le port en eau profonde de Kribi fait partie d’une des quatre composantes d’un méga projet appelé, complexe industrialo portuaire de Kribi, (Cipk). « Le gigantesque projet est constitué de quatre composantes principales. Une composante portuaire matérialisée par le port ; la composante industrielle. Il est prévu tout autour de cette zone  portuaire, un pôle industriel  dans lequel vont  être transformées  les matières premières issues du sol et du sous-sol ; avant d’être exportées. Ensuite, il y a une troisième composante qui est la composante infrastructurelle qui concerne la construction des infrastructures de communication. La quatrième composante est la composante urbaine», explique le responsable du pôle stratégie. Un projet de construction d’une ville nouvelle de 160.000 habitants avec toutes les commodités modernes est en gestation .

 

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