Du lundi 17 au mardi 18 avril 2023, le Réseau des défenseurs des droits humains en Afrique centrale (REDHAC) a mené une importante activité à Libreville. Notamment un atelier de renforcement institutionnel au profit de ses membres. Une activité qui se tient au moment où le pays organisera en août prochain les prochaines échéances électorales. Cet événement a vu la présence du président de la Commission africaine des droits de l’homme et des peuples (CADHP), Pr Rémy Ngoy Lumbu. «Je suis venu dans le cadre de l’invitation du Réseau des défenseurs des droits humains en Afrique centrale pour participer à un séminaire sur le renforcement des capacités institutionnelle de la coalition nationale des droits de l’homme, et aussi essayer d’évaluer avec la société civile, où en est le Gabon sur la question de la loi sur la protection des défenseurs des droits de l’homme, parce que nous avons déjà invité tous les États d’Afrique centrale à adopter une loi qui protège les défenseurs des droits de l’homme», a indiqué Pr Rémy Ngoy Lumbu au confrère “Gabon Review”.
Cette rencontre a eu pour objectif de contribuer à l’ouverture de l’espace civique à travers le renforcement des capacités techniques institutionnelles et organisationnelles des coalitions, l’appropriation et l’usage des instruments relatif à la démocratie et à la gouvernance, le suivi et le reporting (compte rendu) des élections, ainsi que l’évaluation du plaidoyer en vue de l’adoption de la loi portant protection et responsabilité du défenseur de droits humains. A l’issue des travaux, il y a eu la remise solennelle du matériel de travail (laptop, imprimante, téléphone, dotation de participation au frais de loyers, électricité, eau et internet) par le président de la CADHP.
Linda Mbiapa
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