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En marge des travaux de l’assemblée générale de l’association des chefs traditionnels du wouri, sa majesté Gabriel Eteki Ebokolo, chef du village Bonamoussadi et president de l’association, s’est entretenu avec la presse.
« On a le devoir de ne pas paniquer, de maintenir la paix et la cohésion sociale… »
nous avons tenu notre Assemblée générale mensuelle et il s’avère que lors de celle-ci , on avait programmé la passation de témoins entre l’ancien bureau et le nouveau bureau. Donc on a profité de cette occasion pour justement installer notre nouveau bureau. Comme vous le savez depuis 6 ans, C’est Sa Majesté, Ness EssombèNdambwè de Sodiko, qui avait la charge de conduire l’Association des chefs Sawa du Wouri. Donc, je dirais que ce jour, l’Assemblée générale m’a confié cette responsabilité.
A l’issue de celle-ci, quelles sont les grandes résolutions qui ont été prises ? Compte tenu du contexte post électoral un peu délétère, quels sont les messages que vous envoyez à l’endroit de vos enfants de différents villages ?
Vous savez, les chefs ont cette responsabilité d’agir non pas dans la précipitation, mais dans l’agilité. Donc, on a également ce devoir de ne pas paniquer, de maintenir la paix et la cohésion sociale. C’est ce que nous faisons depuis. C’est ce que nous essayons de faire auprès de toutes les populations, qu’il s’agisse de nos enfants, ou de toutes les populations installées dans nos différents villages, avec l’ensemble des départements du pays. Donc, je crois qu’on a fait face à un événement très important pour notre pays. Il s’agissait de l’élection présidentielle. Il faut que les gens restent calmes. Qu’ils attendent les résultats.
Et ensuite, que les uns des autres puissent envisager les voies de recours. Vous savez, on sait toujours, quand ça commence, on ne sait pas comment ça se termine.
Donc, ce que nous essayons de faire, c’est appeler la population à ce que chacun des enfants et les gens restent calmes.
Alors, que faut-il attendre de votre première mandature ?
Il ne s’agit pas en réalité de ma personne. On parle d’une association qui a un vécu, et un grand vécu. Donc, commencé à parler de révolution tout de suite. Ce n’est pas sérieux. Au niveau Donc, on a eu la chance d’avoir un bureau, qui a fait de très bonnes choses.
La paix du village, la paix au village. Un certain nombre d’actions à l’endroit de nos populations, au niveau des problèmes fonciers, etc. Donc, on va continuer tout simplement dans ce sens. Il ne s’agit pas de ma personne, mais il s’agit de l’association, c’est elle qui est mise en valeur. Je ne suis qu’un de ceux qu’on a choisi pour pouvoir continuer l’œuvre de Sa Majesté Ness Essombè Ndambwe.
Propos recueillis par Hugo Josué Tobbo
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