Une réponse du gouvernement à la problématique des quartiers d’habitat spontané et précaire dans les centres urbains
Par Contrat d’Assistance Technique, le MINHDU a confié en août 2017 à la MAETUR, aménageur institutionnel de l’État, la réalisation de l’étude en vue de la restructuration et la rénovation de certains quartiers sous-structurés de la Communauté Urbaine de Douala. Il s’agit de Bonaloka et Bobongo/Cite Berge dans la commune de Douala 3e, de Grand Hangar à Douala 4e, de Ndogbati/Bépanda Omnisport, Makepe Maturité/Makepe Petit Pays et Makepe Missoke à Douala 5ème. Le MINHDU a signé par la suite l’arrêté N°0032/MINHDU/SG du 18/12/2017, déclarant les quartiers suscités zones de restructuration/rénovation urbaine. En 2021, le Conseil de Communauté de la ville de Douala approuve par délibération les plans de restructuration. La Commune d’Arrondissement de Douala 3 et la MAETUR vont se mettre en partenariat au cours de même année pour procéder à la phase d’opérationnalisation des études sur les sites pilotes de Bobongo/Cité berge (95 ha) et Banadiwoto (10 ha). Aujourd’hui la phase de la régulation foncière a commencé
Le projet de « restructuration/rénovation urbaine » est la réponse du gouvernement à la problématique des quartiers d’habitat spontané et précaire dans les centres urbains. Une étude réalisée en 2014 par le Ministère de l’Habitat et du Développement Urbain (MINHDU) a estimé à 47 % la proportion de la population de la ville de Douala vivant dans les quartiers sous-structurés et sous-équipés. Cette population occupe 33 quartiers qui ont été identifiés et priorisés, dont les quartiers Bobongo et Cité Berge.
L’opération de restructuration/rénovation s’inscrit dans le programme de mise en œuvre des Objectifs de Développement Durable (ODD), précisément l’ODD 11 qui vise à « faire en sorte que les villes et les établissements humains soient ouverts à tous, qu’ils soient sûrs, résilients et durables ». Elle s’intègre également dans le programme de modernisation urbaine de la Stratégie Nationale de Développement (SND30) du Cameroun.
Comments