Activités par Mototaxis
Rencontre à Douala entre tous les acteurs
Les acteurs du secteur se sont retrouvés ce lundi 1erdécembre 2025 autour de Samuel Franck Mvondo Mvondo, porteur du projet Moto d’Afrique Association.
A Bonamoussadi, les présidents des syndicats des transporteurs par Mototaxis, les mototaximen qui ont passé leur examen de permis de conduire Catégorie A, les hommes et femmes de médias ont répondu présents à l’appel.
Deux points ont meublé la rencontre : l’accompagnement des transporteurs par moto taxis à titre onéreux, notamment pour leur mise en forme. Et également le paiement des frais de formation pour les modalités liées à l’impression des permis de conduire. Alors qu’on croyait que tout allait bien, et que l’on s’attendait à une grande annonce. La foule va plutôt avoir une réaction pour clarifier et laver l’image de marque de « Moto d’Afrique Association ».
Environ 150 permis de conduire de catégorie A.
Sans contourner les mots, on va alors le suivre attentivement : « Il y a quelques jours, j’ai signé un communiqué radio-presse invitant tous les responsables syndicaux de transport par moto-taxi basé à Douala qui travaillent avec Moto d’Afrique dans le cadre du plan d’assainissement du secteur de transport par moto-taxis à titre onéreux ». Alors, « il se trouve que depuis quelques temps, Moto d’Afrique fait l’objet de sabotages par des individus tapis dans l’ombre qui ne veulent que la déstabilisation de notre pays. Alors, il se pourrait qu’on réclame à Moto d’Afrique les permis de conduire des motos-taxis », déclare Samuel Franck Mvondo Mvondo, qui va plus loin : « Donc, certains motos-taxis seraient passés par le biais de Moto d’Afrique pour bénéficier des formations en vue de l’obtention des permis de conduire de catégorie A. Alors que Moto d’Afrique, dans son siège, dispose d’environ 150 permis de conduire de catégorie A. Comme vous voyez, j’ai pris la peine de vous présenter, vous en avez là 150. A la délégation départementale des transports du Wouri sous instruction du ministre des Transports, il y en a 700. Et je tiens à rappeler que tout ça, c’est des permis qui sont pré-financés », nous explique-t-il en donnant des chiffres. « C‘est pour un montant global de près de 21,25 millions Fcfa au détriment des caisses de Moto d’Afrique. Alors, le chef de l’État a dit vouloir faire ce septennat, le septennat des jeunes et des femmes. C’est la raison pour laquelle Moto d’Afrique, qui jusqu’ici encadre ces jeunes Camerounais, qui ne veulent qu’avoir leurs papiers pour circuler, a pris de la peine ce jour de clarifier la situation, .en présence des médias » .
Ne pas se décourager
Et pour dissiper tout malentendu, « j’ai demandé à ceux-là quiréclameraient des permis de conduire à Moto d’Afrique, de se rapprocher du siège ce matin, pour que la fiche que vous voyez ici soit du moins remplie et que je procède à la restitution des sommes. C’est pour cette raison que vous voyez de l’argent posé. Parce que je ne voudrais pas qu’en 2026, que quelqu’un, pour une raison ou une autre, ou encore sans raison, continue à vouloir ternir l’image de Moto d’Afrique, qui prend tant de peine, non seulement aux côtés des jeunes Camerounais, mais beaucoup plus aux côtés de l’État, qui, dans sa mission régalienne, est là pour encadrer les Camerounais dans leur pays ».
En réaction, Guy Bruno Youmsi Zeuss dit plutôt les mots d’encouragement : « Reconnaissons le travail qui est bien fait. Je ne voudrais pas qu’il se décourage, parce que beaucoup restent sous les bananiers, disent n’importe quoi. Mais M. Mvondo l’a fait. Et je crois que j’ai pris mes camarades avec l’idée syndicale, que nous revenions vers lui, parce qu’à un moment, il se décourageait. Pour qu’il nous aide à faire revenir le permis spécial. Parce que dans le cadre spécial qu’on fait, à moins de coûts, le permis a et avoisine 100 000 Fcfa dans la session régulière. Je ne sais pas ce qui ne va pas depuis un certain temps, nous voulons que la session spéciale revienne. Parce que vous voyez comment nous souffrons sous la pluie, sous le soleil. Regardez le nombre de croissants des motos, les étrangers, les centrafricains, les tchadiens » va laisser entendre le président national de l’organisation syndicale de Motocam qui tire le chapeau à M. Mvondo Mvondo : «ce matin, je vais, une fois de plus, tirer le chapeau au responsable du projet Moto d’Afrique, qui n’a pas fait dans la langue du bois. Qui a su lever l’équivoque. Parce que le permis est devenu une véritable énigme. Ça se fait en escalier, et en cours de chemin, beaucoup de choses se passent. Et je voudrais dire à M. Mvondo de ne pas se décourager, parce qu’il a fait beaucoup». Pour ce dernier, donc il faut avancer.« Il faut remettre l’argent pour imprimer les permis. Et les frais d’impression, c’est 11 000 Fcfa, c’est l’État qui les fixe », que dire de plus…..









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