Taux d’exécution, près de 93 %
Dr Roger Mbassa Ndinè l’a révélé au cours de la 8e session du Comité du pilotage du PDVIR (Projet de développement des villes inclusives et résilientes) qu’il a présidée à la Cud, ce 20 juin, à quelques jours de la fin du projet.
Dans la Salle Rodolphe Tokoto où se tient la rencontre, le maire de la ville est face à un parterre de personnalités et d’acteurs impliqués à des degrés divers au PDVIR : maires d’arrondissement de Douala 3e et Douala 5e ( communes bénéficiaires des projets), délégués départementaux du Mindhu, Mincaf, Minmee, Minader, chefs traditionnels, chefs de quartiers, membres du comité de pilotage, responsables de l’unité technique de liaison à Douala…. etc.
Il rappelle cette information quasiment connue de tous, « le projet Pdvir s’achève le 30 juin 2025 ». En attendant qu’il soit bouclé, quelques tendances peuvent être esquissées, assure le maire : « il faut retenir que sur un montant global de 95 milliards 600 millions FCFA, la ville de Douala a apporté 36 milliards soit 38,52% …… Le taux d’exécution globale à ce jour avoisine les 93%, ce qui corresponde à environ 31,5 milliards des travaux déjà exécutés. Les 8 (sur 12) dernières réceptions des travaux doit intervenir avant le 30 Juin 2025 ».
Ce tableau, notamment le taux d’exécution, soutient Mbassa Ndinè, n’est pas tout à fait conforme à ce que nous aurions souhaité, néanmoins, il y a un réel motif de satisfaction. Eu égard aux passations du marché particulièrement rigoureuse, la Cud a pris des reliquats qui ont permis de financer les travaux supplémentaires : Il s’agit du tronçon Pk11- Fin goudron Logpom d’une longueur d’environ 3,7km, et du tronçon CCC- Saint Michel qui fait 1,5 km et les deux sont en cours de construction » ou en « cours d’achèvement selon les termes de Stéphane Mbountcha, chef de l’unité technique de liaison en charge de la mise en œuvre de PDVIR à Douala.
Laxisme des missions de contrôle
Dans une présentation sommaire de l’état d’avancement des travaux à la presse , ce dernier a fait également mention des travaux de proximité dans la Zone Malanguè- Mbedi exécutés à 95% , des travaux des voix de proximité dans la zone de Dogpassi dont le taux d’exécution est de 96%. » L’une des voies réalisée ici, dessert le Centre médical d’arrondissement où le Pdvir a construit un bâtiment R+2 entièrement équipé pour en améliorer les capacités d’accueil ». Les travaux seront achevés entièrement avant le jour prévu pour la fin. Présentée comme l’un des projets achevés, la Station de traitement de boue de vidange de Gombè, est un ouvrage à très fort impact environnemental. Il permettra, dit monsieur Mbountcha, de juguler le déversement anarchique des boues de vidange dans la nature.
Pour conclure, le maire a, fait savoir que le bilan aurait été meilleure (taux d’exécution à 100%), n’eut été de nombreuses difficultés qui ont émaillé la mise en œuvre du PDVIR . Stéphane Mbountcha cite entre autres la non prise en compte de l’aspect climat (saison des pluies) dans la convention de financement ce qui complique l’exécution du marché, la faible capacité de certaines entreprises à mobiliser le personnel. Il note également la multiplicité d’acteurs qui doivent intervenir , le Mindhu, le Mincaf le Minmee, le Minader….., le laxisme des missions de contrôle qui n’aident pas le maitre d’ouvrage à prendre les bonnes décision et à temps, l’oubli des câbles par les concessionnaires qui très souvent ne sont pas signalés et la remise en place fait perdre du temps.
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