Le personnel de la Communauté urbaine de Douala est sur les bancs depuis le mardi 10 décembre 2024 pour apprendre les notions du premier secours en cas d’urgence signalée.
C’est la salle des fêtes d’Akwa qui a été choisie pour servir de classe aux apprenants. Une initiative de la Direction de l’Environnement, de la Santé et du Cadre de Vie, de la Mairie de Douala (CUD) en partenariat avec le Centre Médical EBOSAR. L’idée recherchée est claire : « Cette formation, vous permet de vous outiller non seulement pour la transmission mais aussi afin qu’en de circonstances de malaise, vous puissiez être à même d’administrer les premiers secours, qui sans eux, peut s’en suivre le pire », a fait comprendre le Dr. Gérémie Solle, 1er adjoint au maire de la ville qui a d’ailleurs souligné l’importance des connaissances : « Les connaissances que vous avez reçues vous permettront d’intervenir en équipe et avec du nécessaire sur un malaise ou un accident, en effectuant des actes de prompt secours, sans administration de médicament ni de geste invasif », a-t-il dit en s’adressant aux apprenants.
L’idée de former les agents de la communauté urbaine est partie d’un simple constant « une étude a montré que chez nous en Afrique, les gens occupent les espaces publics, en famille, seul, et donc, les cas d’accidents de malaise, se multiplient et vont se multiplier et si rien n’est fait, les cas dramatiques vont augmenter et endeuiller de nombreuses familles. C’est conscient de cette situation que la mairie de Douala s’est engagée dans cette action. La marie a demandé de former les formateurs qui vont relayer les compétences aux secouristes », a dit l’un des formateurs.
Une nécessité en somme pour parler comme dame Brigitte Mafo Banindjel,« le projet dans son ensemble relève d’une nécessité pour l’exécutif communautaire d’être au secours des populations. Aujourd’hui, avec le transfert des compétences, on se rend compte que les agents de la Communauté urbaine de Douala devraient s’outiller pour être capables de secourir les populations partout où la nécessité s’impose. Aujourd’hui on parle des zones d’éboulements, on parle des accidents. On évoque même le cas du décès survenu au grand mall en septembre dernier. Toute chose qui a poussé l’exécutif communautaire à outiller ses employés afin qu’ils soient des transmetteurs du secourisme », a laissé entendre celle qui porte le projet.
Deux jours ont été entièrement consacrés à la formation des formateurs. Les modules ont allié la théorie et les travaux pratiques pour des opérations bien réussies.
Il fallait vraiment s’y mettre, dès lors qu’ au sein de la mairie de Douala, une infirmerie opérationnelle pour » la survie de la CUD », est effective avons-nous entendu dire.
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