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PROFESIONNALISATION DU SECTEUR DES MOTOS TAXIS: LA CUD LANCE L’OPERATION D’IDENTIFICATION NUMERIQUE

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 Le maire de la ville, Dr Roger Mbassa Ndinè a présidé la cérémonie marquant l’évènement ce 11 juillet à la Salle des fêtes d’Akwa.

Il était accompagné de ses 4 adjoints et des autorités administratives de la ville.  Face lui, des moto-taximen fortement mobilisés à l’occasion cette opération. Une mobilisation que le maire a vivement appréciée « Je suis heureux de voir qu’ils sont très nombreux ceux qui ont volontairement accepté de se    venir s’identifier, un message très prometteur pour l’avenir à savoir que nous aurons de plus en plus de moto taximen responsables.  Des moto taximen qui veilleront à la fois au respect du code de la route et à la sécurité de leur passager ».   Les bases du programme d’enrôlement des moto-taximen qui entre ce jour dans sa phase d’assainissement, ont été jeté il y a un peu plus de trois ans explique le maire.  Il a commencé lentement à être mis en œuvre avec le volet professionnalisation  , aujourd’hui c’est la phase   d’assainissement   qui commence et ce, par un processus d’enrôlement donc d’identification des motos taximen.

L’objectif de ce programme, d’après l’édile de la ville est de professionnaliser le secteur de transport par moto taxi et y assurer un minimum de sécurité. Tous les conducteurs de moto exerçant le transport des personnes dans la ville de Douala doivent, à cet effet, se faire identifier. S’il y a des brebis galeuses, elles seront fermement poussées à la porte, vers la sortie.  Que faire pour ceux qui    n’ont pas de CNI (Carte d’identité nationale) ? « Nous verrons avec les services de la préfecture, promet le maire.

Que ceux qui empruntent la moto tous les jours se sentent en sécurité

Il ne revient pas seulement à l’administration d’identifier le mototaxi, l’usager doit également le faire à travers le QR code que les Benskineurs auront sur le dos de leur chasuble. Roger Mbassa Ndinè parle ici de « jeu de transparence ». Nous entrons dans une ère de transparence dans laquelle le moto taximan accepte de se faire identifier par le passager et éventuellement de se faire juger par ce dernier qui pourrait, après son trajet, donner ses impressions sur la plateforme dédiée.  Il dira par exemple que ce moto-taximan est un conducteur responsable, qui respecte le code de la route ou que telle autre viole les feux rouges etc.               L‘avantage de cette plate-forme est d’autant plus indéniable qu’il peut aussi disposer des informations sur le conducteur et son client en cas d’accident.

L’exécutif communautaire pense qu’il est temps que la profession de taxi moto redevienne une profession normale, qu’elle revienne à la normalité, que le service de la moto ne suscite pas la peur et que ceux qui l’empruntent tous les jours se sentent en sécurité. Le maire de Douala s’est voulu clair sur ses intentions réelles : « Le service de moto taxi ne va pas disparaitre. Nous n’avons pas l’intention de le faire disparaitre mais de le ramener à la norme et que vous puissiez mieux gagner votre vie ». En assainissant le secteur, Dr Roger Mbassa Ndinè souhaite également que ceux qui sont en règle bénéficient de bonnes conditions de travail et même de bonnes conditions de logement.

 

Le maire a   annoncé qu’une réflexion va être menée sur la question de la présence de nombreux étrangers dans les rangs des mototaxi. L’assainissement lancé ce jour par le maire est loin d’être une balade de santé : « cela ne se passera comme si on marchait sur du tapis rouge, il y aura justement des petits problèmes ….mais nous sommes là pour pouvoir les régler »

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