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PROGRAMME DE SAUVEGARDE ET DE VALORISATION DES RIVES DE LA DIBAMBA

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Le maire de Douala présente ce projet   au Canton Japoma

La caravane du Ngondo, en tournée dans les cantons sawa de Douala, étaient à Japoma le 9 novembre 2025. En marge de cet évènement, le maire de la ville a présenté à la communauté Bakoko, le Programme de Sauvegarde et valorisation des rives de Dibamba.

Le projet nait d’un constat : la forte poussée démographique a entrainé l’étalement de la ville vers l’Est, en particulier jusqu’aux berges de la Dibamba. Il s’en est suivi une dégradation de l’écosystème immédiat du fleuve qui a amplement impacté les activités économiques : exploitation excessive du sable,   forte spéculation foncière, installation anarchique d’unités de production industrielles,   déforestation et   dégradation de la mangrove, perte de la biodiversité, érosion des berges du fleuve, disparition du patrimoine culturel des communautés locales et pollution etc.

Ces défis ont conduit à la conception d’un Programme de Sauvegarde et Gestion des Ressources du Fleuve Dibamba   visant en effet la Sauvegarde et la Valorisation de ses rives. .  Au regard des liens que la population du Canton Japoma, entretient avec ce fleuve, le maire de la ville, Dr Roger Mbassa Ndinè est allée vers elle lui présenter les objectifs de ce Programme qui revêt une importance capitale.  « Notre ambitions, révèle le maire, est de faire du fleuve Dibamba, le cœur d’un développement urbain durable, alliant activités économiques, culturelles, récréatives et écologiques.   Autrement dit,   nous voulons d’un fleuve protégé, vivant et valorisé au service de l’homme et de la nature ». Cette vision se décline en plusieurs objectifs spécifiques. »

Vous connaissez ce fleuve…Vous en connaissez les humeurs

Il s’agit au plan Politique du Développement et de l’extension de la ville de Douala ; au plan économique de la Préservation des activités économiques (agriculture, extraction de sables, pêche, spéculations foncières, etc.) ; au plan socioculturels de la sécurisation foncière, de la préservation des modes de vie, de la préservation des sites culturels, etc.  Au plan écologique et environnemental, de la Protection et la conservation des écosystèmes naturels, de la limitation des dégradations liées aux activités humaines, de gestion durable du bassin de la Dibamba.

Il  est  question , soutient encore le maire,  de créer un corridor  fluvial  protégé, de réduire les sources de pollution , d’améliorer la gestion des déchets, de limiter l’impact de l’urbanisation non planifiée, de réguler les activités sur le fleuve  et enfin de valoriser l’identité culturelle  et patrimoniale liée au fleuve  car  la Dibamba est aussi une mémoire, une fierté  un  symbole, pour le peuple Sawa tout entier.  Se référant aux sources de l’histoire, il va rappeler que ce fleuve est le lieu de vie des crevettes (Beatowe) qui ont donné au Cameroun son nom.  Protéger le fleuve de l’avis du maire est un devoir parce qu’il est un cours d’eau nourricier mais aussi un patrimoine traditionnel du peuple sawa.  « Nous avons convenu de faire un plaidoyer auprès du chef de l’Etat pour qu’il déclare zone de protection un corridor de 500 mètres de part et d’autre qui permettra de mener des action de sauvegarde autour de la Dibamba. »

Le maire s’est voulu aussi rassurant du moins ceux qui auraient quelques appréhensions   nourries par la perspectives de la transformation de leur espace de vie : « A travers ce programme, nous ne cherchons pas à freiner le développement mais à le rendre plus harmonieux, plus respectueux et plus durable.   Le maire n’a pas omis d’indiquer le rôle essentiel que les populations De ce canton,   partie prenante du projet, doivent jouer dans sa mise en œuvre en vue d’en atteindre pleinement les objectifs : « vous connaissez ce fleuve mieux que tous les intervenants. Vous en connaissez l’histoire, vous en connaissez, les humeurs

 

 

 

 

 

 

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