Outre les jeunes concernés, la cérémonie de lancement présidée par le maire de la ville, Dr Roger Mbassa Ndinè, a réuni à la mairie de ville de nombreuses personnalités dont le représentant de la ministre des affaires sociales .
Pour cette vague, ils sont 650 jeunes non scolarisés et 200 issus du Programme de réinsertion socio-économique des enfants de la rue. Un programme qui se met œuvre grâce à l’action conjuguée du Ministère des affaires sociales, du Pnud et de la Communauté urbaine de Douala à travers son Centre multifonctionnel de Bépanda. Les jeunes retenus participeront à l’amélioration des conditions de vie des populations. Au moment où la ville fait face à de nombreux défis, incivisme, désordre urbain, pollution multiforme, ils peuvent jouer, a dit le maire, un rôle dans la transformation de la cité. « Si les taches qui vous sont confiées sont effectuées avec engagement et application, elles participeront à l’embellissement de la municipalité et à l’amélioration de la qualité de vie de tous », a fait savoir Roger Mbassa Ndinè à ces jeunes qu’il exhorte par ailleurs à faire preuves de responsabilité et à respecter les consignes qui leur seront transmises tout le long de ce stage qui dure un mois, soit le mois de décembre.
Un coup de main au programme Douala Clean City
Le maire de la ville s’est dit globalement satisfait du travail réalisé par la première vague et espère que les jeunes engagés d’aujourd’hui vont démontrer qu’ils sont effectivement les « ambassadeurs de la citoyenneté » et qu’ils sont fiers de travailler pour l’intérêt général. « Je crois que nous devons aussi apprendre à nos jeunes à travailler pour l’intérêt général, c’est un bon exemple que nous voulons montrer à la ville de Douala. Il n’y a pas de rémunération en tant que tel mais un peu d’argent de transport … ». Comme les jeunes de la première vague, les nouveaux recrus vont donner un coup de main à l’opération Douala Clean City.
Le programme « Occupation Jeunes » est un mécanisme qui permet de préserver les jeunes de l’oisiveté. Il se pose comme un moyen de les confronter aux réalités sociales. Il s’agit en plus d’une opportunité qui leur permet de se démarquer à travers leur savoir-faire et leur savoir-être. L’implication de 200 enfants de la rue dans cette vague matérialise les efforts du gouvernement et du Programme des Nations unies pour le développement en faveur de l’épanouissement des couches sociales vulnérables.
Le maire a annoncé une probable intensification du programme « Occupation jeunes » l’année prochaine et de l’étaler d’avantage sur l’année afin que le maximum de jeunes puissent être recrutés.
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