Fort du décret 2019/034 portant réorganisation des missions du PAD et conférant à cette entreprise des facilités de développer sa Rse, elle a multiplié ces dernière années des initiatives à l’endroit des parties prenantes.
Le PAD a signé un accord-cadre avec les chefs sawa du Wouri dans l’optique de « réparer » quelque peu le tort causé aux communautés dont les villages constituent l’encrage territoriale de l’entreprise portuaire. Avec cette dernière, le PAD a signé également le Contrat d’application des Bouées pour la surveillance physique des bouées du Chenal. Aux pêcheurs et excellents nageurs de Suelaba ou de Cap Cameroun, il incombe désormais la responsabilité de surveiller les bouées. Et comme l’affirme madame Moukoko, ce n’est pas sans contrepartie : « Autant, nous avons les bouées surveillées, autant ces populations aussi arrivent à vivre d’une certaine manière ».
Au-delà de ces accords, le PAD octroie des kits scolaires dans les écoles, des primes d’excellence aux étudiants, il offre les ordinateurs dans les petits villages environnant etc…. Mme Moukoko fait savoir qu’il est arrivé au PAD de faire des dons de consommables et d’équipements médicaux dans les hôpitaux de la place. Exemple du matériel ophtalmologique offert à l’hôpital de Banguè, une unité de néonatalogie à l’Hôpital de Bonamoussadi.
Intégration des étudiants dans les grands projets du port
« Depuis pratiquement 2 ans, le DG du Pad a entrepris de signer les accords cadre avec les institutions universitaires à l’instar de l’Université de Douala, de Dschang et plus récemment de l’université de Bertoua. Madame Moukoko en précise l’objectif : amener les jeunes à se développer, à développer des projets bancables qui peuvent être accompagnés. S’agissant des techniciens, l’objectif c’est d’intégrer les étudiants dans les grands projets du PAD afin qu’ils puissent acquérir de l’expérience professionnelle, et si possible être maintenus dans la structure.
La chef de la cellule du développement durable et des relations avec les communautés riveraines a cité comme l’Enseignant de l’Essec auparavant le cas d’une étudiante de Poly-Tech en stage au service informatique du PAD. Elle avait en projet de mettre sur pied un système qui permet de contrôler le flux des coupures d’énergie de manière que lorsque le groupe électrogène est menacé d’arrêt … qu’il y ait une alerte, que cela puisse signaler à une centrale. Il s’agit d’une sorte de tableau de bord qui permet de préparer une solution, apprêter le carburant ou préparer une intervention si y a un problème technique. « Elle a développé 3 applications qui lui ont valu son recrutement au Pad ». Ce recrutement s’inscrit, a souligné Mme Moukoko dans le cadre des actions Rse du Pad.
«Leader portuaire et transformation durable ; vers un modèle éco-responsable et de gouvernance portuaire inclusif, souverain et résilient », ce thème exposé par Charles Michaux Moukoko Njoh, Dga du PAD replace, dit-il, le port de Douala Bonabéri au centre de son environnement naturelle. Le port fait partie intégrante de la ville de Douala et a historiquement toujours constitué un cadre de vie et une source d’épanouissement pour les populations riveraines. Il découle de ce postulat ce questionnement que formule le Dga « comment assurer le développement et la compétitivité de notre plate-forme portuaire en cohérence avec la protection de son environnement ? Comment concilier dans une harmonie parfaite les activités portuaires, celles de la ville de Douala et ses communautés ? ». La réponse soutient monsieur Moukoko, se trouve dans le décret de 2019 portant réorganisations des missions du Pad. Elle se résume à la protection de l’environnement et de l’appui aux activités de développement durable, locale sociale et culturelle et surtout de la planification du développement portuaire. Il s’agit en effet. d’assurer une gestion optimale du port en y intégrant la durabilité environnementale.
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