Ils ont pris part le 5 décembre dernier aux échanges autour des besoins spécifiques des personnes vulnérables, de leur encadrement, de leur insertion et de la nécessaire synergie à créer entre les parties prenantes pour améliorer sensiblement leur situation.
Ils étaient une vingtaine de participants issus du Centre multifonctionnel de Bépanda, des écoles spécialisées, des associations des personnes en situation de handicap, des centres sociaux, des personnels d’aide à la vie sociale ou des responsables des services d’accompagnement médico-social. Pour cette journée d’échanges organisés à l’initiative de la mairie de ville, l’objectif visé est : l’identification des besoins réels d’accompagnement des structures sociales spécialisés, la participation à la lutte contre l’isolement social des personnes en situation de handicap, le renforcement des capacités des personnels d’encadrement.
Cette journée a été également l’occasion idoine pour les acteurs du secteur de l’éducation et de l’accompagnement psychosocial d’échanger sur leurs expériences et une opportunité pour sensibiliser les parties impliquées dans l’encadrement des personnes handicapées, afin qu’elles mettent en œuvre des actions organisationnelles et opérationnelles pour un plaidoyer en faveur d’une meilleure prise en charge de ces personnes et en vue de leur insertion socioéconomique. Samuel Ndjock inspecteur principal des affaires sociales rappelle à juste titre qu’une personne en situation de Handicap est un potentiel opérateur économique s’il est bien encadré.
Synergie ! Synergie ! Synergie !
Il peut comme tout le monde contribuer à la construction nationale : « Talla André Marie ne paye-t-il pas ses impôt ? Coco Bertin ne paye-t-il pas ses impôts ? Ils sont des personnalités aujourd’hui, parce qu’ils ont été accepté par leur environnement social et encadré. Mais aussi, ils n’ont pas croisé les bras pour attendre l’assistance». De l’avis de madame Jochebed Ambe, responsable d’une association de prise en charge des enfants à besoins spécifiques, cet environnement n’est pas toujours très vertueux et ne facilite pas très souvent la vie aux personnes vulnérables.
La négligence est observée soit de de la part des parents, du gouvernement et plus largement de la de la société. « Nous devons donc tous faire preuve de solidarité à leur égard parce que les personnes vulnérables n’ont pas fait le choix d’être dans la situation où elles se trouvent. Nous devons les soutenir et les intégrer dans tout ce que nous faisons ». Jochebed Ambe plaide en faveur d’une synergie entre tous ceux qui sont impliqués dans la gestion de cette problématique. Dans les faits en effet, les personnes en situation de handicap dans la société camerounaise sont presque encore victimes de préjugés, leur présence dans les entreprises privée et publique est assez faible, du coup la question d’une « société inclusive » qui revient dans les discours peut sonner comme un slogan. Pour que ça change, le plaidoyer formulé par Samuel Ndjock porte aussi sur la synergie. Synergie entre le gouvernement les collectivités territoriales décentralisée, les familles et les personnes concernées elles-mêmes.
Dans une ville de Douala qui regorge de nombreux centres de promotion et d’insertion sociale, il était question, selon la mairie de ville, à travers cette rencontre d’avoir un regard croisé sur les initiatives et programmes mis sur pied par ces différentes structures pour favoriser l’insertion des personnes socialement vulnérables.
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