Lors de son dernier tour de chantiers effectué dans la ville le 29 février 2024, le maire de Douala, Dr Roger Mbassa Ndinè s’est montré particulièrement préoccupé par la pose des ouvrages d’assainissement et ce alors que la saison des pluies approche.
Le temps presse. La saison des pluies est bientôt là et le spectre des inondations plane. Douala ne doit pas subir les effets de ce phénomène ravageur d’où les actions préventives initiées par le maire. Un travail immense de curage de caniveaux est engagé dans toute la ville et Roger Mbassa Ndinè dit avoir recruté 400 jeunes qui vont commencer incessamment. Ils travailleront pendant deux mois.
Certains drains sont en train d’être curés et d’autres en cours de réaménagement. L’un des plus importants est le drain de Ntongo-Bassa : « Nous avons commencé, par l’exutoire et allons remonter le drain pour l’élargir, en redresser le cours de manière à ce que les eaux puissent circuler plus facilement. On va aussi en remonter l’amont pour qu’on soit certain qu’en en cas de grandes pluies, l’ouvrage puisse jouer son rôle dans l’assainissement et la lutte contre les inondations à Douala.»
A l’intention des riverains qui y ont fait des « remblais sauvages » en détournant le cours du drain, celui-ci fera l’objet d’un redressement et la casse, prévient le maire, sera inévitable, « On sera obligé ici et là d’attaquer certaines maisons. Il va falloir redresser les linéaires du drain pour que l’eau s’écoule facilement vers le fleuve. Nous sommes déjà en train de préparer la saison des pluies.» Monsieur le maire espère que les travaux s’achèveront avant le début de la pluie ou du moins le gros des travaux sera déjà réalisé.
Les pavés ne sont pas un choix aisé c’est un choix de la qualité
En plus des ouvrages d’assainissement, dans la perspective de la saison pluvieuse, la mairie de la ville s’active aussi dans l’amélioration de l’état de la chaussée : « Nous savons que les eaux de pluies vont dégrader les chaussée mais nous sommes quand même obligés de faire un travail pour qu’elles restent plus ou moins carrossables. Par ailleurs, partout où nous pouvons, faire des chaussées durables en pavés, nous le faisons ». Mbassa Ndinè a tenu à expliquer aux médias qu’il ne s’agit pas d’un choix au rabais : « il est dicté par la texture du sol essentiellement. Lorsque nous pensons que le bitume ne peut pas tenir, nous mettons le pavé. Mais je vous assure que le pavé coûte plus cher que le bitume. Ce n’est pas un choix aisé c’est un choix de la qualité de la chaussée. Nous préférons faire moins de kilomètres mais des kilomètres qui durent plus longtemps.»
Le tour de chantiers du 29 février a conduit le maire de Douala sur une dizaine de sites, donc le site des travaux d’entretien curatif sur l’axe des plateaux (Bonamoussadi) effectués par l’entreprise Smar Sarl, sur le site des travaux d’aménagement en pavés du tronçon Cité des palmiers –Pk14 effectués par l’entreprise Crbc-Co, sur le site des travaux d’entretien curatif de la voie d’accès au Marché des oignons réalisés par Crbc-Co, sur le site des travaux de curage du drain Tongo-Bassa par l’entreprise Seca , sur le site des travaux d’aménagement de la voie d’accès à la chefferie supérieur du Canton Bakoko par l’entreprise Crbc-Co, sur le site des travaux d’aménagement de la voie Ndobo-Bonendalè- Bonamatoumbè par Road-Vision,
Madame Etondè, une habitante de Bonendalè a apprécié cette réalisation qui va désenclaver le village, le moderniser et le rendre attractif. Elle a exprimé à l’édile de la ville toute sa gratitude.
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