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TRANSFORMATION DE LA VILLE DE DOUALA

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Police Douala Clean city entre en scène

Dans le cadre du lancement de ce nouveau concept, la directrice de la Police municipale de la Cud, Arlette Alémoka, est descendue ce 31 octobre avec ses hommes   sur la Nationale numéro 3 à Village, munis d’outils de nettoyage.

Objectif,   débarrasser les débris laissés sur cette voie de circulation par les casses consécutives à la crise post-électorale et enlever les poubelles géantes qui la bordent en collaboration avec la Régie de propreté urbaine.  Ainsi, dès les premières heures de la matinée de ce 31 octobre, les hommes en noir de la police municipale étaient déjà sur le terrain, raclant par ci, balayant par là en chantant en dansant. Quelques curieux ébahis finiront par se joindre à eux.    De leur côtés, les gros engins de la Régie   s’attaquent au gros morceau : les montagnes d’immondices qui bordent la nationale Trois. Au bout de quatre heures, elle a changé de look. Elle est assainie, nettoyée, propre.

Les populations sont à la fois étonnées et heureuse de voir les agents de la Police municipale balayer chez elles. Ce déploiement marque le lancement de la Police Douala Clean city, un nouveau concept pensé par le maire de Douala, Dr Roger Mbassa Ndinè et qui s’inscrit dans la dynamique de la transformation de Douala pour en faire une ville où il fait bon vivre.  Police Douala Clean city   est un démembrement de Douala clean city. Si les deux entités ont les mêmes missions, les acteurs de police Clean city sont principalement la police municipale et ses auxiliaires. Son action est pérenne. Elle va se poursuivent après Village.  Demain samedi, elle sera à Bonabéri, Lundi à Bonamoussadi… ainsi de suite.    « Tant que Douala clean city vit. police clean city vit, soutient avec emphase la directrice de la Police municipale.

Police municipale new-look

Police Douala Clean city va offrir à voir une autre image de la police municipale, une police municipale qui, au-delà de rétablir le bon ordre urbain, travaille gaiement pour assainir, en chantant, en dansant, en invitant les populations à se joindre à elle. Une police dont l’image rompt avec les scènes de guerres observées jusque-là, une police municipale désormais proche des populations, qui met l’ambiance, anime, crée une atmosphère de joie dans la ville. Une atmosphère sans commune mesure avec « la tristesse qu’on voudrait créer à travers   les « villes mortes ». C’est bien à dessein que la Cud a choisi ce jour du 31 octobre pour le lancement officiel de Police Clean city alors que les tracs annonçaient pour ce jour également les villes mortes.

Pour l’implication des populations dans les actions de la Police Clean city, Arlette Alémoka fait savoir que les sous-préfets ont été saisis pour qu’elles soient informées la veille de chaque descente par les canaux administratifs et qu’il mobilise   les forces de maintien de l’ordre pour assurer la sécurité. Car le climat est bel et bien tendu dit madame Alémoka. Elle précise,  » il faut un minimum de sécurité bien qu’on se balade avec un mouchoir blanc, l’arbre de paix et le balai. Il faut être prudent. Nous allons agir prudemment en demandant aux populations de rester vigilante ».  Le gouverneur du Littoral, le préfet du Wouri, le maire de la ville sont à pied-d ’œuvre    pour protéger les populations et assurer plus de sécurité dans la capitale économique.

INTERVIEW MAJESTÉ GABRIEL ETEKI EBOKOLO CHEF SUPÉRIEUR DU VILLAGE BONAMOUSSADI

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