Tableau quasi complet pour Vanessa Nana : une médaille en argent, une en vermeil et enfin de l’or qu’elle vient d’ajouter à sa besace de métaux précieux. Le 12 janvier 2024, elle est dans les rangs des médaillés de Boissons du Cameroun toute pimpante dans sa robe bleue azur assortie de manches couleur jaune-canari. Comme tous ses collègues, elle est sur son trente-un.
A son tour, le gouverneur de la région du Littoral épingle l’or sur sa poitrine et après intervient la poignée de main avec le ministre du travail et de la sécurité sociale, Grégoire Owona. Le moment est vite enregistré par les chasseurs d’images. L’instant est immortalisé. La joie de ça ! Le visage de l’ancien reporter luit de bonheur. Pouvait-il en être autrement ? La charge symbolique d’une médaille d’honneur de travail, de surcroit en or (massif) est lourde. Elle récompense le travail bien fait, la fidélité, la loyauté, l’abnégation, l’ancienneté… C’est une reconnaissance grandeur nature.
Pour ce jour mémorable, elle a remercié Dieu, « son Créateur, son Protecteur et le Pourvoyeur de toutes les faveurs». Aujourd’hui responsable de la mise en conformité de la stratégie Rse de Boissons du Cameroun et filiales, il y a 17 ans qu’elle est dans cette grosse boîte dénommée jadis Groupe SABC. Nantie d’une licence ès lettres en Littérature et Civilisations Négro-Africaines option techniques de communication (Université de Douala 1998) et d’un Diplôme d’Etudes Professionnelles Approfondies en Gestion Internationale et Commerce Extérieur (Essec 2003), Vanessa prend place à la Cellule communication en 2007.
Une floraison de comptes rendus
Dans la Com, la nouvelle recrue est plutôt très outillée. Sa sagacité et sa pertinence sont aussi la résultante de ses onze années passées au Journal Le Messager. Sa carrière professionnelle s’étire donc sur presque 3 décennies.
Aussi vraie que la terre est ronde, le journalisme est le plus beau métier du monde mais de loin le moins gratifiant (financièrement). Le départ de la presse d’un journaliste pour un grand groupe comme Boissons du Cameroun peut être assimilé à la traversée de la méditerranée. Une fois de l’autre côté, la vie change et radicalement. Aucun journaliste même détenteur du prix Politzer ne peut cracher sur l’opportunité de traverser surtout en étant à l’abri des tumultes qu’on vit au quotidien dans la presse. La différence avec Nana est qu’elle a gardé les liens très forts avec ses premières amours, la presse.
Certains anciens confrères, consommant désormais du camembert et du foie gras arrosés de Glenfiddich s’efforcent cependant, de mettre une croix sur le passé lorsqu’ils ne s’adressent pas tout simplement aux amis d’infortune d’hier avec dédain. Pas besoin d’être un génie pour en comprendre les raisons : « les oiseaux du même plumage volent ensemble ». De l’avis de Vanessa Nana, « l’homme n’est rien sans les siens ». Et les siens étaient là ce grand jour. Ils ont célébré confraternellement (floraison de comptes- rendus des médias) sa médaille en Or avec elle. Pour celle qui met en musique la stratégie Rse définie par Boissons du Cameroun, l’humain est au cœur de ses préoccupations : « L’humain, assure Madame Rse est au centre de notre organisation, de nos actions, de notre système, etc.»
Comments