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39 eme JOURNEE INTERNATIONALE DES DROITS DE LA FEMME ( JIF) : LES FEMMES DE LA CUD DANS LA MOUVANCE DE LA FETE

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Elles y sont depuis le 3 mars. Elles ont effectué à travers la ville  une  marche sportive pour marquer  le lancement ce jour  des festivités. Elles ont pris part à la conférence  débat organisée le 5 mars à  la Salle des fêtes d’Akwa  autour de la protection de la femme dans le contexte conjugal. Et ce n’est pas fini.

«  Investir  en faveur  des femmes : accélérer le rythme »,  tel est thème de la 39e journée internationale de la femme. Un thème qui met en relief la nécessité  d’investir dans le développement de la femme  pour promouvoir  l’égalité des sexes et le progrès socio-économique. Conscientes des défis spécifiques  auxquels  sont confrontées les femmes mariées, la Cud (Communauté urbaine de Douala) a choisi de décliner ce thème en se concentrant sur ces « ministres très particulier de l’intérieur. »  La conférence débat  organisée à la Salle des fêtes ce  5 mars portait donc sur   : «  La promotion et la protection des droits de la femme   mariée  de la ville de Douala ».

Parmi les panélistes  un  membre de la société civile  travaillant sur les questions de genre ; Essoka Mbango Julienne,   point focal genre de la Cud  chargée de mettre en œuvre l’approche genre au sein de l’institution ;  madame Mbappè Eyoun  responsable à la Cud ;   madame Moudio Ndédi Gaëlle  responsable à la Crtv, invitée à exposé  sur un cas spécifique  de  femme   isolé ( –Célibataire, divorcé, veuve).  « On  peut faire mieux, a-t-elle suggéré,  pour accompagner les femmes afin que leurs droits  soient respectés et pour qu’elles trouvent une meilleure  place dans la ville de Douala. Une société où les femmes sont épanouies est une société épanouie ».

En attendant l’apothéose

L’honorable Marlyse  Din  Bell  également panéliste  a présenté   les missions qui sont celles de la femme. Elle a donné cette précieuse recommandation à ses cadettes et filles : « la femme est très précieuse, elle est très utile  et elle en est de plus en plus  consciente.  C’est important que les jeunes femmes qui aujourd’hui  prennent le relai sur l’action que nous avons menée il  y a 20-30 ans  sachent que c’est  un travail de longue haleine. L’homme a besoin de la femme pour exister pour progresser, pour réussir.» Celle-ci doit,  dit-elle, en être  consciente   et accompagner au mieux le partenaire. »

Les échanges ont permis de mettre en lumière  les besoins spécifiques des femmes mariées à l’effet de les intégrer dans le processus  de la décentralisation. L’objectif visé par cette table ronde a été entre autres   de renforcer les  connaissances     des femmes mariées dans la maitrise de la sauvegarde de leurs droits matrimoniaux,   d’explorer les opportunités  d’intégration  des femmes    mariées  dans les politiques  et initiatives de décentralisation,  de promouvoir les initiatives génératrices de revenus supplémentaire ciblées  envers les femmes mariées exerçant déjà  une activité professionnelle pour le  renforcement de  leur autonomie.

En attendant l’apothéose,  la grande parade du 8 mars, les femmes de la Communauté Urbaine de Douala sont presque déjà  en fête.  Après la marche sportive organisée sous la houlette de Mme Adzogo Din, 4e adjoint du maire de Douala   et la conférence  débat du 5 mars,  il est prévu ce 6 mars à la Salle des fêtes d’Akwa l’élection des miss culture (dont une par région), le 7 mars sur les rue d’Akwa  la  Journée de propreté Women’s Douala Clean City  et  la remise des prix à l’esplanade de l’Hôtel de ville de Bonanjo

 

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