A l’origine du mal, l’entêtement du Maire Justin Bejedi Ndamè, qui, selon les gens du village, ne fait qu’à sa tête.
Si l’on s’en tient aux déclarations des uns et des autres, tout est parti du manque d’eau dû à la vétusté des équipements de pompage. C’est alors qu’un groupe de jeunes s’est organisé avec l’appui des techniciens et un appel au fonds est lancé pour la mise en service desdits équipements.
Isidore Ndoumbe nous situe davantage sur cette affaire « certains jeunes du village se sont réunis, ils ont dit qu’on ne peut pas rester au village sans eau. Et donc, ils ont fait l’état des lieux, ils ont sorti un certain nombre de documents. Ils en ont informé monsieur le maire, le sous-préfet, notre sénateur. Par la suite, ils ont créé un forum pour faire la levée de fonds. Aucune adversité dans un premier temps. Ils ont récolté à peu près 2 millions 200 mille. Ils ont acheté une pompe avec une capacité de 7,5 mètres cubes et ont également remplacé les équipements électriques vétustes au niveau du château. Donc, l’eau a commencé à couler au village. Jusqu’à l’intervention de monsieur le maire qui s’en sont suivies des menaces », nous a-t-il expliqué.
Un forage à problème
Et comme il fallait de l’eau, le maire s’est engagé à faire des forages. C’est ainsi qu’un puits a été creusé à Bosedi 1 et il va être raccordé au réseau existant à la surprise des populations qui ont émis des réserves : « j’ai demandé à M. le Maire s’il a fait analyser cette eau-là avant de l’injecter dans le circuit puisque cela comporte des risques. On peut vouloir résoudre un problème d’adduction d’eau et créer un problème de santé publique qui est plus grave. Mais je n’ai eu aucune réponse», a déclaré sa majesté Alexandre Ekwa Bebe II, chef de Bosedi 1
Marthe Ndutu, conseillère municipale et superviseur du Comité de gestion d’eau de Dibombari s’oppose au raccord de l’eau du forage dans le circuit : «il n y’a qu’à Dibombari qu’on voit cela. On boit une eau sans la passer au laboratoire », s’exclame-t-elle.
La tension monte et le chef supérieur du canton pongo monte au créneau : «Face à cette situation, je prends mes responsabilités. Quiconque autorise la fourniture aux populations de Dibombari d’une eau impropre à la consommation ne connaîtra jamais la paix», a lancé Théodore Toto Bekombo qui a porté plainte contre le maire non seulement pour la qualité douteuse de l’eau mais aussi pour la destruction d’ouvrage communautaire.
Nous y reviendrons.
A.J.
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