DESORDRE URBAIN A DOUALA : OU EST DONC PASSE ACSER ?

« Les ambassadeurs »  ont totalement  disparu de la circulation à Douala. Que s’est-il passé ? Où sont-ils passés ?     A quand leur retour ? En attendant, le désordre se réinstalle.

« Alors madame  je   vous prie d’attendre un petit instant, le feu est au rouge pour les piéton !» ; « Viens avec moi je vais t’aider à  traverser ! » ; « Non  ne garez pas ici  allez y là-bas ! », « Monsieur, c’est mieux sur le trottoir !»….  les ambassadeurs du contrôle de la circulation    et de la sécurité routière  (Acser)  ont marqué les usagers par leur  méthode et leur efficacité. Lorsqu’ils sont présents à un carrefour, il y a un minimum de discipline.

Ils invitent   les piétons à  marcher sur le  trottoir  qui leur est consacré ou les accompagnent   en cas de difficulté liés à la circulation.  Ils exhortent constamment les motos men à ne pas garer partout mais aussi les orientent vers les points les plus indiqués. Sous le règne des « ambassadeurs », les conducteurs de taxis  ont  appris  peu à peu à faire preuve  de responsabilité car régulièrement  interpellés  sur la manière de stationner lorsqu’il faut prendre ou déposer le client.

Vivement que les « ambassadeurs » reviennent !

Pour la plus grande satisfaction des utilisateurs de la route et pour le temps qu’ils ont travaillé, il ont accompli la mission qui  leur a été assigné, notamment  veiller au respect du code de la route et faire fluidifier  la circulation autant que possible. S’ils sont appréciés pour la qualité de leur travail, ils ont également séduit par leur  méthode.  Il n’a échappé certainement à personne que les ambassadeurs sont pacifistes et bienveillants. Avec eux, pas besoin de chamaillerie ni de violence pour faire respecter l’ordre et la discipline. Aujourd’hui, ils ne sont plus là. Ils ne sont plus présents au poste   et progressivement le désordre se réinstalle.  Pendant combien de temps faut-il attendre leur retour ?

Le projet  Acser est l’une des nombreuses initiatives prises par le maire de Douala, Roger Mbassa Ndinè  à l’effet de transformer la ville et y rendre la vie plus agréable  en facilitant aussi  la mobilité urbaine.  Malheureusement, il semble avoir pris du plomb dans l’aile.  Depuis la fin de mission  de la troisième vague, il n’y a toujours pas de suite. Vivement que les « ambassadeurs » reviennent  et continuent avec la même passion  leur noble job !