C’est ce qui ressort de la concertation tenue jeudi 12 janvier 2023 dans la capitale politique. Les imprimeurs nationaux et les éditeurs ont convenu d’une plateforme commune de discussion. Les proportions d’impression au Cameroun seront graduelles jusqu’à atteindre les 50% comme instruit par le premier ministre.
«On peut dire que la rencontre a été fructueuse. Nous avons posé les jalons d’un futur radieux pour l’industrie du livre au Cameroun. La rencontre de Yaoundé a été satisfaisante. C’est la première fois que nous avons pu bouger les lignes. La première fois qu’on pourra introduire dans les appels à soumissions les contraintes pour les éditeurs pour qu’on puisse produire une partie localement. Dans le passé, il n’y avait rien, ce n’était juste qu’une doléance auprès du premier ministre. Mais aujourd’hui c’est maintenant contraignant. Les imprimeurs sont outillés depuis quelques années à pouvoir produire localement le manuel», se réjouit Antoine Djomo, président du syndicat et de la mutuelle des imprimeurs du Cameroun.
Il faut dire que ce n’est pas toujours évident de demander aux éditeurs de produire à perte alors qu’ils engagent d’énormes fonds. Qu’à cela ne tienne, pour les prochains appels d’offres, ils seront obligés avant souscription d’accepter les conditions fixées. De plus, il revient aux imprimeurs de donner leur meilleure offre pour essayer d’être attractif et rafler, qui sait, dans un futur proche toutes ces parts de marché.
Par ailleurs, une chose est néanmoins sûre. “Rien ne peut se faire normalement si les taxes continuent d’être appliqués sur les intrants alors que le produit fini ne supporte aucune taxe”, dit-on.
Linda Mbiapa
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