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Journée internationale des populations autochtones

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La Cdhc appelle au respect de leurs droits

Dans sa déclaration, la Commission des Droits de l’Homme du Cameroun insiste sur  la nécessité de respecter les droits de toutes les populations au Cameroun afin de ne « laisser personne de côté».

La communauté internationale commémore ce 9 août, la journée internationale des populations autochtones qui se célèbre sous le thème : « ne laisser personnes de côté : les peuples autochtones et l’appel pour un nouveau contrat social». Occasion pour la Commission des Droits de l’Homme du Cameroun dans la déclaration faite par président, James Mouangué Kobila de  rappeler les préoccupations du comité des droits économiques, sociaux et culturels des Nations Unies concernant la discrimination et l’exclusion dont sont victimes les populations autochtones au Cameroun et l’absence de reconnaissance de leurs droits en matière d’accès à la terre, à leurs territoires ancestraux et aux ressources naturelles. La commission fait observer que depuis le début de la crise sociopolitique dans les régions du Nord-ouest et du Sud-ouest, des conflits  ouverts et récurrents opposent les communautés Mbororos aux autres communautés voisines. Les Mbororos sont ainsi victimes des enlèvements avec demandes de rançons, la confiscation de leurs bétails. Fort de ce qui précède, la Commission condamne fermement les atrocités, les exactions et toutes les autres formes d’attaques physiques, verbales ou écrites contre les populations autochtones du Cameroun.

Ainsi, tout en saluant les efforts du gouvernement et des partenaires au développement et des organisations de la société civile qui travaillent sans relâche pour préserver les droits politiques, économiques, sociaux et culturels des populations autochtones, conformément à la déclaration des Nations Unies sur les Droits des peuples autochtones de 2007, la Cdhc recommande au gouvernement la multiplication des opportunités de participation politique, économique et sociale des populations autochtones dans le cadre de la décentralisation, afin que les populations contribuent au mieux de leurs potentiel, à la gouvernance et au développement de leurs communautés respectives. Aussi, insiste-t-elle sur la nécessité de respecter les droits de toutes les populations au Cameroun afin de ne « laisser personne de côté».

B.B     

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