Depuis ce 21 juin 2021, des bus spécialement conçus pour limiter la pandémie au Cameroun sont mis en circulation par Finexs Voyages.
A pandémie forte, mesures fortes
Après des mois de peur et d’incertitude de prendre le transport en commun ; notamment les déplacements de Douala et Yaoundé et vice-versa. Il y a comme un petit soulagement des passagers qui jugent la méthode adoptée par ce transporteur salutaire. En effet, cette agence de voyage a mis en circulation deux gros porteurs à l’intérieur desquels, les mesures barrières sont strictement observées : des rideaux en plastique bien raffiné séparent les voyageurs, chacun occupant son siège sans voir le visage de l’autre à coté. Bien avant cela, la montée est conditionnée d’abord par le port obligatoire des masques, et gel hydro-alcoolique soigneusement mis par un agent de sécurité placé à l’entrée de chaque véhicule. Pour Victor Mvele, « il n’est pas question de baisser les bras même si l’on s’accorde à dire que la pandémie n’a pas flambé », déclaré le directeur général de Finexs qui soutient qu’il faut veiller sur « les comportements des populations qui semblent minimiser un peu les dangers et le risque de propagation du coronavirus avec de plus en plus des grands rapprochements sociaux, des grandes réunions de famille, la multiplication des déplacements interurbains. Du moins on circule sans peur. Ce qui est très compliqué pour les responsables que nous sommes », dit ce professionnel du secteur de transport interurbain.
Anticipation, nécessité pour le leadership
Les deux nouveaux porteurs sont donc appelés anti covid -19, parce que conçus pour limiter les transmissions d’un virus rebelle. Il faut bien préciser que ce projet a été pensé par le défunt Edmond Pierre Félix Etoundi, promoteur de Finexs Voyages qui « avait vu venir le danger et qui a commandé ces engins pour accompagner à son niveau les pouvoirs publics dans sa lutte contre ce virus qui perturbe toute l’humanité mais qui malheureusement a été happé par la mort le 18 mars 2021 », nous-a-t-on expliqué.
Mais le travail ne s’est pas arrêté en dépit de la disparition de ce dernier. L’œuvre continue avec la détermination de dame Béatrice Etoundi, animée par la volonté de pérenniser les acquis. « C’est vrai que la douleur reste encore fraîche dans nos cœurs. Mais nous sommes déterminés à poursuivre l’œuvre de cet homme qui aura tout mis pour faire de cette structure une référence en matière de transport interurbain au Cameroun », a dit veuve Etoundi.
On peut donc comprendre que le transport entre les grandes métropoles que sont Douala et Yaoundé transfrontalier nécessite une attention particulière parce que regroupant un flux important de voyageurs et dont susceptibles de propager la maladie. « Il faut saluer cette démarche de Finexs qui n’a pas augmenté le tarif. Au contraire, qui fait la différence. Il y le franc en moins par rapport aux autres transporteurs qui n’ont pas ce confort », a temoigné Pierrot Eboumbou qui pense que cette action ne doit pas se limiter aux VIP seulement.
Alain Biyong
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