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C’était le 28 juillet 2023. Deux maisons au quartier Mobil Guinness présentant des risques d’effondrement sont passées sous les fourches de l’engin démolisseur. Et ça continue.
Décidée par la mairie de ville, l’opération est menée sur le terrain sous la conduite du Directeur de la police municipale, Patrick Herve Ambatta Elle a commencé à Mobil Guinness, ce quartier du 5e arrondissement où l’effondrement, il y a quelques jours, d’un immeuble R-4 a fait une quarantaine de morts et de nombreux blessés. Il a été identifié dans le voisinage du lieu de ce drame deux maisons présentant des signes d’effondrement. Elles ont été réduites, le 28 juillet dernier, en décombres par les engins de la mairie de la ville. Selon le Directeur de la police municipale, cette action s’inscrit dans la batterie de mesures prises par la ville pour lutter contre les constructions irrégulières, non conformes et menaçant de tomber en ruine. L’objectif du maire Dr Roger Mbassa Ndinè est de préserver les vies humaines au-delà d’autres considérations.
Plusieurs autres constructions dans le secteur de Guinness Mobil présentant les risques évidents d’effondrement vont être démolies annonce de Directeur de la police municipal, « le maire a déjà signé les sommations à adresser à leurs occupants pour qu’elle les libèrent. Au cours de cette semaine, nous procèderons avec vous à la libération de ces maisons et la des scellés y seront apposées », a indiqué Patrick Herve Ambatta aux journalistes. Le Labogénie sera sollicité ensuite pour vérifier la structure et confirmer qu’elles constituent effectivement une menace, Puis la mairie passera à la phase de démolition.
L’opération ne se limite pas à Guinness Mobil, loin s’en faut, elle va se poursuivre et toute la ville en est concernée, dit le chef des opérations qui invite les populations à s’y impliquer, à dénoncer dans leur voisinage les propriétaires des maisons qui sont un danger potentiel. Un numéro vert est mis à leur disposition à cet effet.
Les services du Labogénie seront sollicités
En plus de l’opération lancée ce jour par la mairie de Douala à l’encontre des maisons à risque, une vaste campagne de contrôle et de vérification de la conformité des maisons en construction est annoncée pour les prochains jours. Les scellés seront apposés sur les chantiers qui n’ont pas de permis de bâtir». Quand on sait que dans la ville de Douala, la majorité des constructions sont érigées sans ce permis, le maire doit prévoir un nombre important de scellés.
Au cours de sa récente visite à Douala suite au drame de Mobil Guinness, le ministre de l’urbanisme et de l’habitat Célestine ketcha Courtes a exprimé le souhait de l’allégement des procédures en matière de délivrance de permis de bâtir dont le dossier est constitué aujourd’hui de plus d’une dizaines de pièces à fournir par le requérants et pour lequel certaines condition sont bien difficiles à remplir comme l’avis du chef de quartier. Que faire par exemple dans un quartier où il n’en n’existe pas.
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