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Avec des effectifs revus à la hausse et l’augmentation de nouveaux sites, ces plénipotentiaires de la circulation et de la sécurité routière ont été déployés lundi 15 mai 2023
Après une brève absence, les ambassadeurs de contrôle de la circulation et de la sécurité routière, (Acser) reprennent du service. Ils ont été redéployés lundi 15 mai 2023. Au cours de cette reprise du service, Arlette Alemoka, coordinatrice du projet Acser leur a rappelé les consignes d’usage qui n’ont pas changé entre temps portant notamment sur la politesse, la courtoisie, la ponctualité et le respect des usagers. « Les orientations restent les mêmes à savoir rester poli, respectueux et savoir aborder les usagers de la route. Il faut refléter l’image de la ville et être ponctuel. S’ils arrivent à 10 heures et que la congestion a eu lieu à 9 heures, ils ne seront d’aucune utilité. Il est question qu’ils soient dès 7 heures. Ils seront là à longueur de journée », a-t-elle indiqué. Non sans rappelé également la tâche qui est la leur.
« Ces jeunes gens sans emploi œuvrent au quotidien à améliorer la circulation et le respect du code de la route. Il est question à travers ce projet d’accompagner tous ces utilisateurs de la route afin qu’ils puissent changer de comportements. Le changement de comportement ici passe par la sensibilisation permanente. Ces jeunes restent du matin à 7heures jusqu’au soir à 20h30 ou 21 heures, à travers des équipes d’écarts pour faire comprendre aux usagers qu’est-ce qu’on attend eux ; où est-ce qu’ils peuvent se garer ? où est-ce qu’il faut marcher ? et quels sont les dispositions que la ville prend pour améliorer les gains de temps. Une ville où il n’y a pas de congestion est une ville performante qui attire des investisseurs. Quand il y a trop de congestion, on ne pourra pas avoir des touristes. Ce sont donc ces jeunes qui accompagnent la ville dans la sensibilisation des usagers afin qu’ils puissent circuler et avoir de meilleurs comportements sur la route », explique la coordinatrice du projet qui rentre droite ligne des prescriptions de l’Onu qui demande la mise sur pied des actions précises qui permettent de sécuriser les usagers de la route que sont les piétons et les automobilistes.
En revanche, pour mener à bien cette difficile mission et sur les demandes incessantes des populations, les effectifs ont été revus à la hausse ; passant du simple au triple, soit une quarantaine d’agents à plus d’une centaine ambassadeurs. Outre les sites des lieuxdits rond-point Deïdo, la douche municipale, le feu rouge Bessenguè et le carrefour Yassa, d’autres site recevront le déploiement de ces plénipotentiaires de la circulation et de la sécurité routière, notamment le lieudit, école publique Déïdo. « On s’est rendue compte que les commerçants envahissent également la route à cet endroit. Il est question de libérer la chaussée », justifie-t-elle.
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