A quelques jours du choix pour la présidence de la grande section du Rassemblement démocratique du peuple Camerounais, les camps se forment pour évincer le maire Lengue Malapa qui assure toujours la présidence de ladite section, l’objet de tous les regards.
A Douala 1er donc l’ambiance est chaude dans les couloirs, depuis le début des opérations du renouvellement des organes de base du parti des flammes, les militants multiplient les astuces et les stratagèmes pour occuper des postes ou tout au moins pour se faire entendre. A Douala, les voix s’élèvent pour faire sauter le verrou de longévité bien mis par certains leaders dont on dit «avoir trop mis long et qu’il est temps de céder la place à quelqu’un d’autre», avons-nous entendu dans les couloirs du quartier général d’une liste concurrente à celle de Lengue Malapa.. L’un des noms cités, est celui d’Henri Ntone, Tête de liste, portée des hommes et des femmes rompus dans la politique, comme Marlyse Bell.Tous militent pour l’alternance au sommet, du moins c’est une révélation faite par une source proche des candidats « Lengue Malapa n’est pas le seul candidat à Douala 1er. Les militants n’en veulent plus après plus de 15 ans de règne. Il peut aussi rester derrière et laisser une autre personne qui peut certainement faire mieux que lui », nous fait-on comprendre.
Pour les adversaires : «ce sera un mandat de trop pour cet homme qui veut tout prendre. Et la mairie, et la grande mairie et la région alors même que nous voyons pas ce qu’il fait de concret », a déclaré un jeune militant qui s’en remet à la hiérarchie du parti qui selon lui, «doit jouer franc jeu en éliminant ceux qui pensent avoir des titres fonciers dans les postes au sein du parti».
Dans le camp adverse, pas besoin de s’alarmer autrement et qu’il s’agit « d’une affaire d’élection et que le travail abattu donne le résultat qu’on cherche. Si les électeurs trouvent que Lengue Malapa n’a rien fait et qu’il n’a pas de plus de place comme président de notre section Wouri I, on va se plier aux verdicts des urnes. Aucune situation n’est éternelle ici-bas, donc il faut que les gens comprennent que c’est un jeu et que la roue peut tourner dans tous les sens », nous fait comprendre un militant proche du camp Malapa.
Samedi 18 septembre 2021, la journée s’annonce longue pour le président Jean Jacques Lengue Malapa qui aura face à lui, Henri Ntone, un autre monstre de la politique.
En attendant, on peaufine des stratégies de campagne de part et d’autres. Et la bataille s’annonce féroce entre les tenants du pouvoir et les adeptes du changement. «Il faut de nouveaux visages pour implémenter des idées nouvelles pour une dynamique nouvelle à Douala», laissent entendre certains militants.
Kellé Dadou
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