Malgré le retard accusé dans certains chantiers, Dr Roger Mbassa Ndinè s’est dit globalement satisfait du niveau d’exécution des travaux après la descente effectuée sur le terrain ce 15 mai.
Les chantiers visités relèvent du Projet de développement des villes inclusives et résilientes (Pdvir), un programme de 36 milliards engagé par la Communauté urbaine de Douala avec le soutien du gouvernement pour désenclaver certaines zones dans les arrondissements de Douala 3 et Douala 5 principalement. Le plus proche de la ligne d’arrivée est la station de traitement de boue de vidange de Ngombè dans le 5e. Les travaux sont suffisamment avancés et pourront être achevés en juin exactement. La livraison de ce chantier est donc imminente, explique le maire.
La construction du drain à Douala 3e a pris du retard, le taux d’exécution des travaux est en dessous de 50%. Pour les autres chantiers, il se situe au-delà de 50% et devrait dans les 45 jours à venir atteindre un taux d’avancement suffisamment importants. Au vue de la saison de pluie qui se profile, la Cud ne lâche pas la pression sur les entreprises adjudicataire. Il faut terminer au plus vite. D’où la régularité des descentes du maire sur le terrain pour évaluer : « depuis le début de l’année, nous en sommes à notre troisième descente. Outre la pression, nous venons aussi sur place pour résoudre les problèmes qui se posent, celui de la canalisation d’eau par exemple ».
Date-line du financement : au 30 juin
La voie de contournement de la zone industrielle, c’est une voie 2 x2 voies qui est en train d’être construite et qui drainera un trafic très important. Le maire a espoir qu’elle sera livrée dans les délais mais il relève des difficultés avec quelques entreprises industrielles installées dans la zone. « Elles peinent à respecter les accords que nous avons conclus pour nous permettre d’avancer mais nous prendrons des dispositions pour que tout cela soit fait », a fait savoir Roger Mbassa Ndinè. Cette route, rappelle le maire, est d’une importance certaine, elle va permettre d’accroitre l’attractivité et la compétitivité des entreprises installées dans le coin et l’attractivité passe aussi par la mobilité des camions pour servir les entreprises, prendre la production et les amener vers les marchés. Tout cela est très important pour que celles-ci aient une bonne maitrise des couts de production et puissent par la suite s’agrandir et employer plus de personnes ».
Sur les chantiers routiers, le niveau d’avancement est différent. L’objectif est qu’à la fin juin le taux d’exécution atteigne 85-90%. Ainsi, il serait plus aisé d’exécuter les menus travaux qui restent à faire pour se rapprocher ou atteindre de date-line du financement qui est fixé au 30 juin. « Nous sommes plutôt confiant…….Je sors de cette visite assez satisfait. »
Le non-respect des délais ne peut-il pas compromettre le financement de la banque mondiale? Si nous arrivons à 85-90% même la Banque Mondiale comprendra et dans tous les cas, nous allons plaider pour que le financement reste disponible. Ce serait dommage que nous puissions le perdre à quelques encablures de la ligne d’arrivée. Dans certains chantiers où le taux d’exécution est à 70%, la route passe déjà. L’enfouissement des câbles Enéo, le trottoir à faire ou les arbres à planter peuvent expliquer le retard et cela est facilement gérable.
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