Ils l’ont exprimé au cours d’un séminaire sur la décentralisation le 1er août 2020.
Le séminaire avait pour thème : « La décentralisation, la régionalisation et le développement du Wouri: quels rôles pour les autorités traditionnelles et quelle place l’élite locale ». Pendant une journée, les chefs traditionnels Sawa du Wouri (Douala) ont débattu sur les enjeux, les avantages et les pouvoirs de la loi sur le Code général de la décentralisation votée en décembre 2019. En clair, ils veulent, ils demandent plus de pouvoir et veulent désormais être des interlocuteurs majeurs dans la réalisation des projets de leur région.
« Souvent les projets sont montés sans que les populations concernées soient étroitement associées. Nous voulons désormais que les chefs soient associés et espérons avoir suffisamment d’outils pour améliorer notre collaboration avec l’administration », souhaite Ruben Ness Essombè, président de l’association des chefs traditionnels des villages Sawa du Wouri.
L’idée de l’autorité traditionnelle est bien accueillie par la municipalité de Douala. Le maire de la ville, Dr Roger Mbassa Ndine, souhaite « inviter les chefs traditionnels à un partenariat fructueux dans divers domaines tels que l’hygiène et salubrité, la gestion des drains, la cohabitation avec toutes les cultures à Douala ».
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