Après Yaoundé, les membres de cette diaspora camerounaise se sont entretenus avec les jeunes de l’Ecole nationale polytechnique pour leur présenter leur initiative.
Ils sont enseignants, médecins, chercheurs, entraineurs, entrepreneurs installés à travers le monde. Ils font partie des meilleurs dans leurs domaines respectifs même les plus pointus. À l’instar du Pr Sonna Momo, inventeur des empreintes veineuses qui fera oublier les empreintes digitales. Cet éminent chercheur, établi en Suisse depuis plus de trois décennies fait partie de la deuxième édition du Cameroun digital boost. Il s’agit de ce regroupement de la diaspora camerounaise qui, à travers le concept « give back to mama » a décidé de faire bénéficier à leur pays de leurs connaissances et leur savoir. Cette deuxième édition du Cameroun digital boost qui a commencé à Yaoundé le 6 et 7 l’école supérieur des postes. Elle s’est poursuivie vendredi, 9 juillet à Douala. Présentation du lauréat du Cameroun Digital Boost, en la personne du Pr Sonna Momo qui est l’auteur de nouvelle emprunte veineuse et causerie avec les étudiants l’Ecole nationale polytechnique de Douala était au menu cette escale de la métropole économique.
Au cours de cette deuxième édition, la délégation conduite par Ervé Mandeng a noué des contacts avec des administrations. Aussi, ont-ils rencontré les députés de la nation. « Notre rencontre avec les députés était de leur faire savoir qu’il y a trois catégories de diaspora. Il y a la diaspora ouvrière, il y a des cadres et il y a une diaspora élite. Nous avons présenté un échantillon de la diaspora élite. Il était question de dire aux députés qu’il y a une catégorie de Camerounais qui veulent apporter un plus. Cette rencontre s’est soldé par ce mandat remis au Dr Bénae d’aller rencontrer les médecins camerounais partout dans le monde et de les ramener au Cameroun pour poursuivre des actions de bénévolat à travers notre concept « give back to mama» qui veut simplement dire venons donner la dime de notre expérience au Cameroun», argue le promoteur de ce mouvement. « Le thème de cette année était « l’industrie numérique, un atout pour la stratégie nationale de développement 2020-2030. Il s’agissait pour nous de montrer comment expertise pour contribuer à cette large vision. Nous avons eu des exposés dans le domaine des sports montrer comment l’utilisation du numérique peut contribuer à améliorer les performances des athlètes, des exposés dans le domaine de l’éducation exposé magistral du Pr Sonna Momo qui a présenté son invention que Douala à l’occasion de découvrir», poursuit-il. Cette diaspora entend par cette initiative contribuer d’une certaine façon à apporter leur pierre à l’édifice de développement du Cameroun.
Blanchard BIHEL
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