Arrêté en compagnie de deux de ses complices à la suite de son forfait commis le 29 décembre dernier, le surnommé Kaïser s’est enfuit du taxi qui le transportait pour les locaux la police judiciaire à Bonanjo.
Surréaliste. La scène vécue par les populations de Douala quelques heures après l’assassinat du jeune Erwin Tondje (Choubébé) par les microbes.
Le meurtrier surnommé Kaïser est interpellé et arrêté par les éléments du commissariat du 12ème arrondissement dans son domicile familial à Bonangang, un autre quartier aux encablures de Bonamoussadi. L’ordre est donné aux agents par leur hiérarchie de le conduire directement dans les locaux de la police judiciaire à Bonanjo.
Les policiers chargés de l’opération l’embarquent dans un taxi après l’avoir menotté. La population se réjouie de l’arrestation de leur bourreau qui n’est pas, apprend-t-on, à son premier cas d’agression à l’arme blanche sur les habitants de ce quartier et ceux avoisinants.
Malheureusement, en cours de route, le malfrat, à la surprise générale, s’enfuit du taxi en se débarrassant de ses menottes. Une scène digne d’un film hollywoodien qui surprend tout le monde. Du coup les interrogations pleuvent. Comment ce criminel a-t-il pu s’échapper des mains de la police ?
Une source indique que les menottes n’étaient pas bien fermées. Ce qui aurait permis au meurtrier de s’enfuir. Une thèse difficilement avalée par les populations qui pensent que les policiers auraient contribué à favoriser son évasion. Car, spéculent-elles, comment avec un élément aussi dangereux, les agents de police ne se soient pas assurés que ses menottes sont bien scellées ? Que s’est-il passé pour qu’il puisse s’échapper alors qu’il était supposé être au milieu des deux policiers qui l’accompagnaient pour la PJ et prévenir ainsi toute tentative de fuite?
Si les soupçons des populations s’avèrent vrais, cela relève d’une vraie légèreté de la part de nos forces de l’ordre pour un cas aussi grave pour lequel les populations et les membres de la famille du défunt encore sous le choc sont assez remontés.
Une attitude qui n’est pas de nature à donner une bonne presse à notre police pourtant efficace pour les cas de ce genre. Une enquête s’impose.
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