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DOUALA : LA VILLE A SON CENTRE DE TRANSFERT DES DECHETS,UNE OEUVRE DE LA COMMUNAUTE URBAINE

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L’ouvrage situé à Youpwè, dans l’arrondissement de Douala 1er, a été inauguré le 25 septembre 2024.
Premier ouvrage du genre en Afrique centrale, cette infrastructure qui est composée d’un pont bascule, d’un local technique ainsi que d’une plateforme de transport sans reprise, d’une aire de maintenance, d’un bassin de rétention du lixiviat entre autres, est bâtie sur 5000 m2 avec une capacité de flux de 1000 tonnes d’ordures par jour a coûté 1 milliard de francs cfa ,   en mettant en place cette infrastructure la Communauté urbaine de Douala maître d’ouvrage, voudrait améliorer la collecte ainsi que le transport des ordures ménagères dans une ville de Douala qui croît à un rythme effréné. Ce site qui sera ouvert 24 heures sur 24 accueillera les déchets ménagers en provenance des arrondissements de Douala 1re , 2eme 3eme et 4ème, » ce centre fonctionnera également comme une véritable déchèterie où les usagers peuvent venir déposer leurs déchets encombrants , branchages, meubles usagés au lieu de les déposer sur la voie publique », a déclaré Dr Roger Mbassa Ndinè pour qui encore, « le Centre de Transfert sans reprise des Déchets de Youpwe marque une étape significative de la migration vers un modèle de gestion intégrée des déchets urbains. L’objectif étant de faire de l’ordure une ressource d’avenir pour les villes, selon les spécialistes », a dit en filigrane Mbassa Ndinè.
Pour lutter contre la pollution, les autorités municipales ont dit s’inscrire dans la stratégie d’assainissement urbain et protection de l’environnement telle que prescrite au sommet de l’Etat. Ainsi donc « le Centre de Transfert sans reprise des Déchets de Youpwe, est doté d’infrastructures intermédiaires de stockage qui réduisent la pollution des déchets et leur présence dans les espaces de vie urbains », nous explique-t-on.

Rapprocher les points de collecte des populations

En suivant les mots du maire de la ville, la mise en place de cette infrastructure vient résoudre le problème de gestion des ordures dans la métropole économique débordée carrément. « Cette pré-collecte a le mérite d’associer d’autres acteurs, notamment les entreprises de pré-collecte, et d’impliquer les populations à la gestion des ordures. Dans cette même lancée, nous avons aménagé des points d’apport volontaires modernes des déchets, qui sont les déchetteries, pour rapprocher les points de collecte des populations afin d’engager un processus de tri sélectif maîtrisé. Au demeurant, la régie de la propreté urbaine que nous mettons actuellement en place aura pour mission, entre autres, de participer à la planification des horaires et jours de nettoyage et de collecte des déchets dans les zones cibles. Cette régie apportera un souffle nouveau à notre programme inclusif et participatif de propreté baptisée Douala Clean City Is Possible », a dit le maire  en présence de Georges ELanga Obam, ministre de la décentralisation et du développement local et Célestine Ketcha Courtès, ministre de l’habitat et du développement urbain.
Pour le top Management de la société Hysacam, en charge de collecter les ordures dans les grandes métropoles du Cameroun, « ce premier centre peut transférer 800 tonnes de déchets par jour et réduire de moitié, soit 50 % de la collecte journalière des déchets, estimée à 1 800 tonnes dans la capitale économique», a déclaré Jean-Pierre Ymélé qui cerne les défis à relever: » nous sommes conscients du fait que nos grandes métropoles sont aujourd’hui confrontés à un défi majeur qui est l’hygiène et la salubrité publique « ,a encore dit le directeur général de hysacam. Il est à relever que ledit projet est les prémices du projet de création d’un pole industriel de traitements des déchets à Ngombe au lieu dit pk 24.Une unité fonctionnelle qui sera bâtie sur 70 hectares avec la production entre autres de l’électricité ,de composte à partir des ordures ménagères .On parle là de » l’économie circulaire, avec tout ce qu’elle comporte comme avantages écologiques, » a laissé entendre Roger Mbassa Ndine en posture d’économiste.

 

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