Vendu entre 2000 F et 3000 F il y a quelques mois, le cageot coûte désormais 13.000 FCFA depuis début septembre courant.
Difficile de se procurer la tomate en ces temps à Douala. Depuis le début du mois en cours, son prix a pratiquement quintuplé sur les marchés. Le cageot qui se vendait entre 2000 F et 3000 F il y a moins de trois mois, coûte désormais 13.000 F voire plus. Au marché Sandaga, principal marché des vivres et légumes de Douala, le cageot coûte 13500 F par moment et il est même difficile pour les revendeurs de s’en procurer à quantité suffisante.
Cette flambée de prix est observée dans la quasi-totalité des marchés de la ville. Conséquence, le prix d’un tas de tomates de 100 FCFA est révolu. Il est fixé à partir de 200 FCFA pour quatre petites tomates. Pour pouvoir s’offrir une quantité acceptable, les consommateurs sont obligés de débourser au moins 500 FCFA pour les ménages moins nombreux.
Certaines ménagères avouent avoir cessé de consommer la tomate en fruits pour recourir à la tomate en boîte ou en sachets. Chez les vendeurs, on justifie la cherté de la tomate par une pénurie due à la fin de production. Une production freinée par la pandémie du Covid-19 et la fermeture des frontières qui ont négativement impacté la filière avec des pertes abyssales.
Il faut rappeler qu’au plus fort de la crise sanitaire, le cageot a été bradé à 1500 F et les clients se faisaient d’ailleurs priés par les vendeurs. Toute chose qui a conduit à un désintérêt des producteurs. Cette flambée du prix de la tomate augure-t-elle des lendemains meilleurs pour cette filière ? Rien n’est moins sûr. Pour l’instant, les producteurs qui ont résisté à la bourrasque du Covid-19 se frottent les mains, au grand dam des consommateurs qui en paient le prix.
Comments