L’opération s’étendra du 25 mai au 10 août 2020 et les contrevenants s’exposeront aux sanctions prévues par la réglementation en vigueur.
Initialement prévue du 13 avril au 25 juin 2020, la campagne de régularisation des constructions érigées sans permis de construire a été reportée à cause du Covid-19. Elle est désormais reprogrammée du 25 mai au 10 août 2020, selon un communiqué signé le 14 mai 2020 par le maire de Douala. Roger Mbassa Ndine va ainsi procéder à une opération de contrôle de conformité administrative des immeubles construits sur le périmètre urbain de la ville de Douala, dans les zones structurées, les zones à statut spécial ou particulier.
A cette occasion, précise le maire de la ville, un dispositif fixe de réception des dossiers et de renseignement des usagers sera installé à l’esplanade de l’hôtel de ville de Bonanjo tout au long de cette période. Ce contrôle rentre dans le cadre « de la mise en œuvre harmonieuse des documents de planification urbaine en vigueur et dans le souci d’accroître la maîtrise de l’occupation des sols dans la ville de Douala », explique l’édile de Douala.
Dans son viseur, les immeubles appartenant à des particuliers, construits durant la période 2018-2019, dans les cinq arrondissements continentaux du Wouri, les lotissements de la Société d’aménagement de Douala (Sad) et de la Maetur (Mission d’aménagement et d’équipement des terrains urbains et ruraux) situés à Mbanga Bakoko, les constructions érigées dans la zone industrielle de Bonaberi et de Bassa, ainsi que des édifices élevés dans la zone portuaire.
Roger Mbassa Ndine invite « les propriétaires des constructions n’ayant pas satisfait aux exigences légales d’obtention préalable de permis de construire avant leurs travaux, de prendre l’attache des services de la Communauté urbaine de Douala (CUD) pour un accompagnement de circonstance ». Faute de quoi, précise-il, les propriétaires desdites constructions « pourront se voir exposer aux diverses sanctions prévues par la réglementation ». D’après la CUD, les constructions illégales dans la ville de Douala sont estimées à 85%.
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