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Fleuve Dibamba : Un projet de valorisation et sécurisation du fleuve préoccupe la Cud et ses partenaires

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Le fleuve Dibamba abrite une biodiversité importante, riche et variée, avec des modes de vie traditionnels remarquables. Seulement, il fait face au phénomène d’urbanisation et de périurbanisation rapide que connaît la ville de Douala entraînant son étalement jusqu’aux berges de ce fleuve. Exposant ainsi ce cours d’eau aux menaces telles que les changements climatiques, la pollution (décharge de PK14), l’érosion des berges, la disparition de son patrimoine culturel etc. il faut pourtant relever qu’une partie de l’eau potable servie aux populations de Douala est issue de ce fleuve, de nombreuses entreprises agro industrielles sont établies à quelques mètres des berges, l’eau de pluie se déverse naturellement dans le fleuve, des logements commencent à poindre dans le périmètre. Cette situation préoccupe la Communauté urbaine de Douala (CUD), la commune de la Dibamba et leurs partenaires Onu Habitat, Shelter Afrique, la Maetur, le cabinet international Arcadis mobilisé autour du projet de Sauvegarde et valorisation de la biodiversité du fleuve Dibamba dont la première phase eu lieu du 18 au 24 septembre et dont les résultats des travaux ont été présentés ce 23 septembre 2022 à Douala.

De l’avis des experts de Arcadis, le projet s’étendra sur 42 kilomètres et s’étalera sur 500 m² de chaque côté du fleuve. En attendant la deuxième phase de l’étude ainsi que le coût nécessaire pour cette infrastructure en préparation, Arcadis ébauche déjà des solutions qui pourront permettre de donner une autre vie à la Dibamba. Dans la foulée, il est indiqué d’établir un programme de suivi de la rivière, repérer les points essentiels des sources de pollution, savoir exactement quelles sont les entreprises qui polluent le fleuve et mener des actions directes, faire un rapport annuel de pollution afin de savoir quelle est la quantité de pollution que connaît le fleuve chaque année, identifier la qualité des déchets, leur origine.

Ces experts suggèrent également l’établissement d’un plan de traitement des eaux usées; la mise sur pied d’un plan de localisation des industries la mise sur pied à un point de traitement des eaux de pluie, les canaliser, les filtrer ; l’établissement d’un Corridor écologique pour une utilisation efficace du fleuve ; la réduction du degré des sources de pollution. Pour cela, il faudrait créer un programme de suivi de la réserve, dresser un rapport annuel de pollution, créer un programme de compost et de traitement des déchets ; gérer efficacement des dépôts d’ordures de la municipalité qui entraînent des risques de pollution et impactent sur la qualité de vie des populations. Mener des actions pour une meilleure gestion du fleuve. Celles-ci commencent par la MAETUR qui doit promouvoir un meilleur modèle de gestion pratique, évaluer l’impact sur le bassin versant de la DIBAMBA, limiter les activités économiques informelles qui se développent autour ; Gérer les activités économiques qui impactent le corridor du fleuve et opter pour des activités économiques à fonction aquatique.

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