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Avant le traditionnel défilé du 8 mars, des moments de réflexion et de divertissement ont meublé le programme des activités des femmes de la Cud à l’occasion de cette 38e édition de la Jif.
A la Salle des fêtes d’Akwa le 7 mars 2023, l’heure est à la réflexion. La table ronde organisée par la Communauté urbaine est placée sous le thème, « Digitalisation et innovation dans l’accueil au sein des hôpitaux de la ville de Douala ». Les panélistes sont entre autres les responsables de l’Hôpital Général de Douala, de l’Hôpital Gynéco – Obstétrique et Pédiatrique, de l’Hôpital Laquintinie et le Directeur des ressources humaines de la Cud. Les uns et les autres ont esquissé des conditions d’accueil existant à l’effet de mieux envisager de bien meilleures à l’avenir notamment au niveau de l’accueil fourni aux femmes de la Cud.
A la suite des médecins qui ont insisté sur la qualité du plateau technique dans les hôpitaux publics bien plus élevé qu’ailleurs, le Directeur des Ressources humaines de la Cud, monsieur Tobo hilaire , dans son exposé va faire paradoxalement le constat de la désaffection du personnel de la mairie de Douala pour ces formations hospitalière. L’enquête réalisée auprès de ce dernier révèle 3 causes, soutient le DRH : mauvais accueil, prise en charge lente, non disponibilité des médicaments dans les pharmacies. Les femmes de la Communauté urbaine ont saisi l’opportunité de cette rencontre pour exposer d’autres obstacles auxquels elles se heurtent quand elles sont à l’hôpital.
Le but visé par la table ronde aura été de trouver une solution au faible taux de fréquentation des hôpitaux publics pourtant mieux équipés, de penser les facilités que peuvent accorder les hôpitaux de la place pour une prise en charge rapide et efficace des patients. La communauté urbaine espère qu’il pourrait être mis sur pied un « répertoire de structures hospitalières favorables », que les structures de santé peuvent concevoir et implémenter des mesures de facilitation digitales comme la carte magnétiques, les rendez-vous en ligne ou les téléconsultations. La digitalisation permet dira le DRH/Cud de diluer les failles sus-évoquées.
Même lieu, autres acteurs : après la table ronde, les femmes de la Cud vont s’offrir un grand moment de divertissement avec les élections de miss Cud dans la catégorie classique et le genre « mama-kilo ».
Mauvais accueil, prise en charge lente….
Sous l’ovation du public et le regard de monsieur et madame Mbassa Ndinè, chaque candidate va défiler en faisant voir, à sa manière, ses atours. Etant quasiment toutes belles, les postulantes seront départagées par une épreuve de connaissances . Chacune des reines de beauté a fait une présentation sommaire d’une direction ou d’un service de la Cud en mettant en relief ses activités spécifiques et l’homme qui en assure la supervision.
« A travers l’élection des miss nous cherchons aussi à savoir si nos dames maitrisent la vision du maire de la ville et en général la vision de l’exécutif », affirme madame Adzogo Marie Dine 3e adjointe du maire de la ville. Elle est le chef d’orchestre des manifestations marquant la journée de la femme à la Cud. Au final, il y’a eu la désignation des miss beauté, de la meilleure voie féminine, un défilé exposant des tenues traditionnelles de 9 des 10 régions du pays, et le partage du met traditionnel de pistaches confectionnée par des mains expertes et avec à leur côté les jeunes qui demain prendront le relai.
« Aujourd’hui nous avons dépassé ce qu’on appelle « soulever les Kaba. De plus en plus les femmes saisissent l’occasion de la Jif P pour réfléchir, planifier, se projeter », a déclaré avec satisfaction madame Z
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