Des chiffres rendus publics ce 10 novembre à l’hôtel Mont Febe de Yaoundé aucours d’une cérémonie de présentation officielle du rapport de l’etat de la lutte contre la corruption au Cameroun, sous la houlette du président de la CONAC, le révérend Dieudonné Massi Gams.
La lutte contre la corruption au Cameroun connaît des avancées, si l’on s’en tient aux nombre de cas de corruption enregistrés en 2021et relativement en baisse contrairement à l’année 2020. Dans son rapport 2021 la CONAC révèle que les cas de dénonciations pour faits et pratiques de corruption ont particulièrement été décriés dans onze secteur d’activité, notamment :
- L’administration territoriale,
- Les collectivités territoriales,
- Le commerce,
- Les domaines et les affaires foncières,
- L’éducation,
- Les finances,
- Les forces de maintient de l’ordre ,
- Les finances (douanes , impôts, trésor),
- Les forêts et la faune,
- Les transports routiers,
- et en fin , La santé.
Des faits de corruption qui se caractérisent le plus souvent par des pratiques de monnayage, l’établissement de faux titres fonciers, l’arnaque des automobilistes, la corruption lors des concours d’entrée dans les grandes écoles etc … La CONAC dans son rapport , révèle par ailleurs que 865 agents publics exerçant dans les départements ministériels et les entreprises publiques ont écopés des sanctions administratives allant de l’avertissement au licenciement. Le tout grâce aux multiples décentes effectuées sur le terrain par les membres du comité d’organisation de la CONAC, à la suite des dénonciations.
Pour une meilleure implémentation de la stratégie nationale de lutte contre la corruption au Cameroun, le Président de la CONAC le révérend docteur Dieudonné Massi Gams en terme de perspective, a réitéré : » La nécessité d’accroître les ressources allouées aux institutions et aux structures chargées de la lutte contre la corruption dans notre pays » À noter que l’élaboration du rapport de la CONAC 2021a bénéficier des apports de 27 départements ministériels, 10juridictions, 7 organisations de la société civile, 3 institutions de contrôle, 2 institutions de contrôle de régulation et 1e communauté religieuse. Reste encore attendu l’apport d’autres départements ministériels , jusqu’ici, inerte, a souligné le président de la CONAC » il s’agit notamment de du ministère de la défense, du ministère de la justice, du ministère de l’administration territoriale, du ministère de l’agriculture et du développement Rural, le ministère des domaines du cadastre et des affaires foncières, du ministère de l’économie , de la planification et de l’aménagement du territoire, et du ministère des enseignements secondaires ». Soulignons que le préjudice subit par l’État du Cameroun dans le cadre des missions d’investigation de la CONAC en 2021est estimé à 43milliards 947millions 794 mille 138fcfa contrairement à 17milliards 611millions 274mille 184fcfa en 2020, soit une augmentation de de 26milliards 336millions 519mille 954 FCFA, selon le rapport Rapport 2021 de la commission nationale anti corruption, CONAC.
HERMANCE NTSAMA
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