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Oscar MOULONGO « Je garde un bon souvenir de la Can »

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De tous les travaux que vous avez réalisés, avez-vous une préférence pour un travail particulièrement?

Tout ce que je fais comme travail m’a toujours plus. Parce que je le fais de tout mon cœur. Comme l’a dit l’artiste Toumba Minka, quand tu es balayeur, balaie de tel sorte qu’on se souvienne qu’il y avait un balayeur qui était passé par là. J’essaye toujours de mieux faire chaque fois qu’il y a un travail. Il n’y a pas de sot métier. Celui qui est balayeur, s’il balaie bien, il sera récompensé par les hommes ou  bien par sa façon de travailler. Alors, il faut toujours bien travailler. Aller jusqu’au bout de tout ce qu’on engage. C’est par là que viendra la réussite.

 

Pourquoi avez-vous choisi les constructions ?

Je fais beaucoup de choses. Je suis ingénieur  en robotique informatique industrielle. Ce qui m’amène à la construction, c’est que chaque fois que j’avais à accomplir une mission, c’était comme une femme qui accouchait. Elle est enceinte, elle a des douleurs, mais dès que l’enfant naît, c’est l’apaisement, c’est le plaisir, c’est l’amour.  J’aime recommencer chaque fois ; J’aime les défis. Ce sont les défis qui m’ont amené à la construction.  Mais je ne fais pas que cela. Je fais dans la réserve des espaces verts. Je fais plein de choses. Mais il faut aimer ce qu’on fait pour avoir des résultats.

Quels souvenirs gardez-vous de la Can Total Energies 2021 que nous avons organisée cette année ?

Je garde un bon souvenir de la Can. D‘abord dans la partie francophone ou j’avais la charge de la réalisation des travaux des stades annexes 1 et 2 du stade omnisport de Yaoundé. Ensuite je suis venu au Sud-ouest pour l’entretien des stades, Middle Farm, Centenary stadium, le stade municipal de Moliko, j’avais beaucoup d’amour pour mes frères du Sud-ouest. Les avoir approché pendant cette période, de six à sept mois, je les ai encore gardés dans mon cœur. Il y a eu beaucoup plus de peurs que de mal. Quand j’allais la bas, il y avait des peurs, on me disait fais attention quand tu vas là bas, mais je suis allé, ils m’ont adopté. J’ai cotoyé plusieurs, j’ai travaillé avec d’entre eux. Je garde de très bon souvenirs ; si c’était à refaire, je le referai pour que le pays avance.

Vous êtes un exemple de réussite, quels conseils pourrez-vous donner aux jeunes ?

La réussite est individuelle, chaque fois qu’on a quelque chose à faire, il faut le faire jusqu’au bout, certes il y a toujours beaucoup de problèmes et des épines sur le chemin. Même un enfant qui apprend à marcher, il ne marche pas dès ses premiers pas. Il va tomber, il va se relever. C’est avec le temps, qu’il va finir par marcher. Il ne faut jamais baisser les bras, il faut être tenace. Avec ce qui y au pays là maintenant, c’est notre pays, qu’on soit anglophone ou francophone c’est notre pays. Il faut s’entraider pour développer notre pays. J’ai des employés anglophones, de Bassa, des Beti, des Bamilékés, j’essaye de travailler pour que le pays avance. Quant à moi je suis fière d’être Sawa et d’avoir été au Sud-ouest avec mes frères Sawa comme moi. J’en ai rencontré d’autres mais, nous avons travaillé main dans la main. J’ose cette Can nous servira d’exemple afin qu’on essaye de retrouver la paix.

Source : Africa Excellence

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