culture

SALON DU LIVRE DE DOUALA (SALIDO) LES HAUTES AMBITIONS DE LA MAIRIE DE DOUALA

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Tombée de rideaux  ce  11 novembre sur le   Salido 2023. Cette 2e   édition bien  plus étoffée  a suscité auprès du  public un grand intérêt.  Est-ce déjà un élan qui   va pousser à l’atteinte de  l’objectif  de la mairie de ville :   faire du Salido une identité  culturelle de Douala ?

Un  Salon du livre de  Douala qui mobilise, qui relance la culture de la lecture, fait bouillonner la pensée littéraire ou favorise la découverte  ou la redécouverte des auteurs camerounais et africains… l’exécutif communautaire  a de quoi s’en féliciter. La deuxième édition du Salido  n’a pas manqué à sa mission, au contraire.  Mieux qu’en 2021,  elle a été un régal pour les visiteurs : séance de lecture publique,  concours de lecture et d’orthographes, atelier de l’illustration et de desseins pour enfants,  les activités autour du livre étaient diverses et  variées.

Le Salido aura été aussi l’occasion  de rendre hommage  aux grandes figures de la littérature camerounaise à l’instar de Mongo Beti, Léonora Miano ou encore  kum’ a Ndumbè III. Ce prince Douala, auteur prolifique avec  à son actif  plus de 80 livres,  fondateur  des Editions Afrique Avenir  a magnifié  « les auteurs camerounais». Il a invité le public à s’intéresser à la mémoire  collective  du peuple camerounais,  à  la mémoire  du peuple africain et à lire,  non pas seulement ce que les autres lui envoient mais aussi et surtout ce que les génies  camerounais produisent, ce qu’ils produisent d’important   sur le Cameroun.    « Cela doit être  la base de toute formation », a  indiqué  Kum’a Ndumbè III.

Ouagadougou-Fespaco, Douala-Salido

L’intérêt croissant du salon du livre de Douala auprès du public  est forcément enchantant  mais faire du Salido  la personnalité  culturelle  de cette  ville  est le défi à relever pour  l’exécutif communautaire que préside le Dr Roger Mbassa Ndinè. Son 1er  adjoint et    représentant au Salido,  Dr Gérémie Sollè au Salido l’a fait  savoir en termes précis : Douala dit- il   a eu  de  grands créateurs des œuvres de l’esprit, aujourd’hui,  un regard panoramique   permet de constater  qu’il en existe  toujours mais ils sont dispersés  à telle point que nous n’avons pas l’impression que notre ville est vivante culturellement.  Fort de ce constat, la mairie  veut créer   une identité culturelle  de Douala.

En effet, quand on dit Ouagadougou, on voit Le Fespaco,  Abidjan, on voit le Femua (Festival des musiques urbaines),  Niamey, on pense à  la mode africaine et à  Alphadi  son mythique animateur. « Nous aimerons  demain  qu’en parlant de Douala on voit le Salido,  souhaite  Dr Sollè.  Il rassure que  La volonté  et la détermination de la mairie   ne souffrent d’aucun doute.    Ce qui pourrait lui  faire défaut c’est la technicité  d’où l’exhortation des créateurs qui en disposent à s’impliquer ».   La mairie leur offre la plateforme et c’est à eux de dire  ce qu’il faut faire ou d’en indiquer les orientations. Elle se dit  prête à travailler pour que ce salon atteigne son objectif.

Gerémie Sollè  a particulièrement  insisté sur le caractère sérieux de ce projet. A l’intention du prince et de tous les créateurs des œuvres de l’esprit, il dit  «  qu’il s’agit d’une véritable politique  culturelle ainsi,   toute les articulations sont à considérer ».   Les concernés  doivent donc  se manifester. La balle est désormais dans leur camp.  « Si ce salon du Livre ne grandit pas ce sera par leur  fautes » prévient, le 1er adjoint du maire de la ville.

 

 

 

 

 

 

 

 

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