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UN DEFENSEUR DES DROITS HUMAINS EN DANGER

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Le jeune Camerounais Georges Syriac Sabeyiam, cadre juriste et éducateur en droits socio-politiques, est victime des menaces et intimidations pour son combat contre les évictions forcées récurrentes à Douala ainsi que pour de nombreuses dénonciations dans le domaine foncier.

 

Au Cameroun, les Défenseurs des Droits Humains,  journalistes, activistes et Syndicats qui font seulement leur travail de Protection et de Défense des Droits Humains, sont de plus en plus victimes de menaces, cambriolages et toutes formes d’intimidations. Après Philippe Nanga, coordonnateur de l’ONG Un Monde Avenir, Défenseur des Droits Humains, victime d’un cambriolage à son domicile par des hommes non identifiés dans la nuit du 6 août 2022, c’est autour de Georges Syriac Sabeyiam, cadre juriste et éducateur en droits socio-politiques, victime de menaces et intimidations. En effet, ces derniers temps ce dernier reçoit des appels anonymes, des avertissements des hommes non identifiés lui intimant de cesser d’intervenir dans les médias et de se prononcer sur des sujets cruciaux de l’actualité en l’occurrence sur les questions foncières, les démolitions dans la ville de Douala (en particulier sur le cas de Dikolo-Bali), l’explosion récente d’un four dans l’usine du métallurgiste Acero Métal Sarl à Douala ayant fait une dizaine de blessés et le cas actuel du “supposé bébé volé à l’hôpital laquintinie” pour lequel, sur les antennes d’une radio de la place, il aurait demandé la démission pure et simple du directeur de cette formation sanitaire.

Approché, Georges Syriac Sabeyiam fait savoir qu’il est tourmenté et exprime son désarroi et son aversion quant aux intimidations et avertissements subis par sa modeste personne par des hommes en tenue. Il avoue, sincèrement, ne pas comprendre pourquoi il est, désormais, la cible de ces derniers. D’après le jeune homme: «en tant que défenseur des droits humains, je m’intéresse aux questions de l’actualité. Et comme je l’ai toujours dit grossomodo, l’appréciation des droits de l’Homme au Cameroun relève d’un exercice périlleux et complexe. S’il y a lieu de reconnaître que la loi fondamentale camerounaise sanctifie et consacre les principes universels des droits de l’Homme, contenus dans la déclaration de 1789 et d’autres textes internationaux, leur application reste un véritable dilemme non seulement pour ceux en charge de l’appliquer, mais pire encore pour ceux sur qui ils s’appliquent».

Linda Mbiapa

 

 

 

 

 

 

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