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11ème Journée internationale des veuves

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La Cud aux côtés de ces femmes ayant perdu leurs conjoints

En prélude à la célébration de la 11ème journée internationale de veuves qui sera commémorée demain 23 juin 2021, elles ont bénéficié des formations des activités génératrices de revenus financées par la mairie de la ville

Sous la conduite de Nyobè Théclaire, présidente du réseau des femmes veuves de Douala 5, Mme Ndomé Moukoko, 3ème adjointe à la mairie de la ville, découvre les œuvres réalisées par ces veuves. Constituées des savons de ménage, des savons de toilette, des détergents, des produits cosmétiques, des accessoires de beautés, des sacs à mains etc, elles restituent les connaissances acquises au cours des formations organisées à leur endroit par la Cud. « Je suis émerveillée par tout ce que ces veuves sont capables de faire. Au-delà de notre appui à la ville, notre action rentre en droite ligne avec le thème  choisi cette année qui est : éliminer les violences faites à l’égard des veuves et améliorer les conditions de leur vie. Notre action va dans le sens de ce que nous avons vu aujourd’hui qui consiste à se prendre en charge et l’amélioration de leurs conditions de vie. Après les formations qu’elles ont suivies, il y a quelques jours, nous pensons qu’elles sont désormais suffisamment outillées pour se prendre en charge», s’est réjouie Mme Ndomé Moukoko.

En effet, la situation des veuves au Cameroun est peu enviable. « À ce jour, nous avons encore des veuves qui sont marginalisées, battues et chassées de leur foyer conjugal par les belles familles.  De l’autre côté vous avez celles qui savent se prendre en charge, qui sont dynamiques et savent se défendre. Toutefois beaucoup reste encore à faire. Parmi les veuves que nous encadrons, il y en a  beaucoup qui vivent dans leur famille maternelle que dans leur famille d’alliance. Parce qu’elles ont été chassées de leur maison conjugale. Il y en a qui ne touche pas les pensions de leur défunt mari ou qui n’ont pas accès aux biens que ces derniers ont laissé» déplore Mme Nyobè Théclaire.

Ces femmes peuvent désormais compter sur la sollicitude de la Cud avec qui elles semblent avoir noué un mariage d’amour et de raison. « La Cud  et l’association des veuves de Douala 5, c’est un mariage d’amour », se félicite la présidente de cette association. Avant d’ajouter « Parce que, dès que nous avons légalisé notre association ; nous avons adressé un courrier au super maire. Grande a été notre surprise que  deux semaines après, le maire nous a répondues disant que notre projet l’intéresse. Et promis de nous aider et de nous accompagner. Et il a fait ce qu’il a dit. Il y a exactement une semaine nous avons fait des formations en activités génératrices de revenus. À l’issue de cette formation, nous exprimons notre gratitude». L’exécutif communautaire semble ainsi avoir fait sienne cet adage chinois, selon lequel « au lieu de donner du poisson à un enfant, il vaut mieux lui apprendre à pêcher».

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